| Note [1] | |
Le premier docteur pecquétien de Paris était Jacques Mentel, et le « second », son collègue Pierre De Mercenne, alias Hyginus Thalassius. Contrairement à moi, Jean ii Riolan pensait que ses deux hardis collègues se cachaient sous ce pseudonyme. Sa critique portait toujours sur le chapitre iii de la Brevis Destructio (début de la page 203). De Mercenne, dans la deuxième des trois lettres de soutien adressées à Jean Pecquet (première édition des Experimenta nova anatomica, 1651), avait réfuté, par anticipation et à visage découvert, la supposée souillure des esprits vitaux par le chyle impur qui parvient dans le cœur, en disant (page 153) que la nature sait ce qu’elle fait, et que son dessein n’est pas de nuire à la santé. Ici comme ailleurs, ma traduction a préféré la clarté au strict respect des incessantes fluctuations de Riolan dans sa manière de parler de lui-même et des autres, soit à la troisième personne, soit aux première et deuxième. |
|
| Imprimer cette note |
|
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Responsiones duæ (1655), Responsio ad Pecquetianos 4e de 6 parties, note 1. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1057&cln=1 (Consulté le 08/12/2025) |