Texte : Observationes de Venis lacteis (1655).
2. Lettre de Charles Le Noble
à Jean ii Riolan, seconde partie, note 2.
Note [2]

Ma traduction respecte le vocabulaire exact, mais original et désuet de Charles Le Noble, dont le raisonnement se fondait sur les connaissances scientifiques de son siècle, qui ignorait notamment l’existence des entérocytes et le tri qu’ils opèrent dans l’absorption des aliments :

  • les « veinules et veines aselliennes », venulæ et venæ Asellianæ, sont les lactifères mésentériques découverts par Gaspare Aselli en 1622 (v. note [1], Experimenta nova anatomica, chapitre i), qui véhiculent du chyle pur et visible (laiteux) ;

  • les « vaisseaux, veines lactées (lactifères) et canaux pecquétiens », vasa Pecquetiana, venæ lacteæ Pecquetianæ et canales Pecquetiani, sont les lactifères ou canaux thoraciques qui conduisent le chyle à la veine cave supérieure, mais la nomenclature moderne a injustement cessé de leur attacher le nom de Jean Pecquet, pour le donner au réservoir du chyle (qu’il a décrit mais n’a pas découvert) ;

  • les « autres mésaraïques », cæteræ Mesaraicæ, sont les veines sanguines mésaraïques (ou mésentériques), qui véhiculent du chyle dilué dans le sang et qui est invisible.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Observationes de Venis lacteis (1655).
2. Lettre de Charles Le Noble
à Jean ii Riolan, seconde partie, note 2.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1061&cln=2

(Consulté le 08/12/2025)

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