Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Epistola (1653) aux docteurs régents
de la Faculté de médecine de Paris, note 9.
Note [9]

Jean ii Riolan semble ici d’une criante mauvaise foi : je n’ai rien lu de tel (ou de vaguement approchant) dans la Fabrica d’André Vésale, ni dans les ouvrages de Guillaume Rondelet (auteurs qui ignoraient tous deux l’existence des veines lactées du mésentère) ; à ma connaissance, Bartolomeo Eustachi a été le seul, avant Jean Pecquet, à avoir décrit un canal thoracique unique chez le cheval, en 1563, v. note [1], Experimenta nova anatomica, chapitre vi.

Il faut néanmoins saluer l’amorce du raisonnement qui aurait pu conduire Riolan à distinguer un chyle blanc qui monte au cœur par le canal thoracique et un chyle incolore, mêlé au sang, qui gagne le foie par les veines mésaraïques (v. note [2], Historia anatomica, chapitre xv).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Epistola (1653) aux docteurs régents
de la Faculté de médecine de Paris, note 9.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1064&cln=9

(Consulté le 08/12/2025)

Licence Creative Commons