Aux 16e et 17e
s., lexamen des urines était le plus pratiqué. Nappelait-on pas
dailleurs les médecins, souvent représentés scrutant un flacon tenu à bout de
bras, les " maîtres mires " ? On conseillait
au patient de transporter le récipient contenant lurine, sitôt après émission,
à labri de la lumière et de toute source de chaleur dans un long étui
dosier. Après avoir versé le liquide dans un bocal spécifique
(" urinal " ou matula), le praticien en observait à la
lumière du soleil, immédiatement et après un délai de deux heures, la couleur, la
transparence, la texture, lodeur et même le goût. |
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