
| « Rapport sur un mémoire de M. M. Gerhardt et Cahours, relatif à l'essence de cumin », par MM. Thenard, Regnault, Dumas rapporteur, extrait des Comptes rendus de l'Académie des Sciences, séance du 1er mars 1841. |
| A la suite de Johann-Wolfgang Döbereiner (1780-1849), Justus von Liebig (1803-1873) va s'intéresser aux relations de l'aldéhyde avec l'alcool. Il achève alors de démontrer que l'aldéhyde et l'acétal sont deux corps distincts, tant par leur composition que par leurs propriétés. Il rapproche très judicieusement l'aldéhyde de l'essence d'amandes amères, corps qu'il avait étudié en 1832, en collaboration avec Friedrich Woehler, dans le prolongement des travaux menés par Pierre Robiquet et Antoine Boutron Charlard sur l'amygdaline.
La route était tracée : on isola ensuite, soit en partant directement des alcools, soit en prenant une voie détournée, une série de corps présentant des réactions communes et, à côté de l'alcool, vint se ranger un aldéhyde correspondant. On reconnut qu'un grand nombre d'essences oxygénées possédaient la fonction aldéhydique : l'essence de cannelle ou aldéhyde cinnamique (Jean-Baptiste Dumas et Eugène Péligot, 1834), l'essence d'ulmaire ou aldéhyde salicylique (Raffaelle Piria, 1838), ou comme ici l'essence de cumin ou aldéhyde cuminique
(Cahours et Charles Frédéric Gerhardt, 1841). |
| BIU Santé Pharmacie : cote 37401(3). |
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| « Les Aldéhydes », par Edme Bourgoin, dans l’Encyclopédie Chimique de Edmond Frémy. Paris : Dunod, 1884. |
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| BIU Santé Pharmacie : cote 18935-57. |
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