La notion d’ingrédient actif et de vecteur (1)

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On ne perçoit plus la peau comme une enveloppe de protection inerte, mais bien comme un tissu vivant doué d’activité biologique en liaison avec d’autres organes. De là naît le concept d’une cosmétologie biologiquement active.

En 1951, le Dr. Robert Maurin va appliquer les travaux du savant russe Filatov sur les biostimulines au placenta humain. L’idée est de lutter contre le vieillissement de l’épiderme en facilitant « le remplacement des cellules vieilles par des cellules jeunes ». De nombreux produits verront le jour et l’utilisation des « Filatov » durera plus de 30 ans.

Vladimir Petrovich Filatov (1875-1956)
 
Source : Wikimedia.
Analyse comparative, par électrophorèse sur papier, d’extraits totaux lyophilisés (de type Filatov) et des protéines du sérum humain. Parfumerie, Cosmétique, Savons, 1960.
 
BIU Santé Pharmacie : P 10167.
Publicité pour la « Cosmétique fondamentale » de Gattefossé SFPA. Annuaire de la Société française de cosmétologie, 1965.
 
BIU Santé Pharmacie : P 31612. © Gattefossé.

 

Un peu plus tard apparaissent les hydrolats (eaux distillées issues de la macération d’un végétal dans une eau légèrement alcoolique) astringents, toniques, calmants, émollients et cicatrisants. Huile de requin, gelée royale, allantoïne (Grande Consoude) deviennent aussi des actifs phares de produits de soin.

Publicité pour la base de maquillage Rezocrème, à base d’huile de foie de requin. Guide des industries de la parfumerie. Paris : Publi-Guid, 1953-1954.
 
BIU Santé Pharmacie : P 50155-1953/1954.
Publicité pour un Lait de beauté à base de gelée royale et aux embryons d’abeilles des Laboratoires Santa. La Parfumerie moderne, 1956.
 
BIU Santé Pharmacie : P 15270.