Une
encyclopédie visuelle de la syphilis
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Syphilis secondaire : roséole et syphilides
Les signes cutanés et muqueux de la syphilis
secondaire sont représentés par plus de 350 moulages. Fournier
insiste sur «l’infinie multiplicité des lésions de tout ordre qui
peuvent relever de la syphilis ».
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Roséole syphilitique secondaire. Weissenbach, 1938.
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« La roséole est la plus commune de toutes les syphilides […]
c’est aussi la plus précoce. […] Ce sont des taches qui la constitue et rien
d’autre. […] Ces taches sont ce que seraient des maculatures faites à la peau,
soit avec un pinceau, soit avec le doigt chargé de couleur. […] Ces taches
varient de la surface d’une petite lentille ou d’un pépin de poire à celle d’une
pièce de 20 centimes environ. […] Leur couleur varie suivant leur âge.
Naissantes, elles offrent une teinte d’un rose tendre, d’un rose fleur de
pêcher ; - adultes elles sont d’un rose plus foncé, plus sombre, d’un rose
rougeâtre comparable à la coloration habituelle de la rougeole ; – plus vieilles
et tendant à se faner, elles prennent un ton d’un rose jaunâtre, fauves. […] Les
taches de la roséole sont absolument indolentes. »
(A. Fournier, Traité de la syphilis. Paris, Rueff,
1898) |
Coll musée de l’hôpital Saint-Louis |
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Roséole syphilitique. Tzanck, 1938.
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« La roséole est la plus commune de toutes les syphilides […]
c’est aussi la plus précoce. […] Ce sont des taches qui la constitue et rien
d’autre. […] Ces taches sont ce que seraient des maculatures faites à la peau,
soit avec un pinceau, soit avec le doigt chargé de couleur. […] Ces taches
varient de la surface d’une petite lentille ou d’un pépin de poire à celle d’une
pièce de 20 centimes environ. […] Leur couleur varie suivant leur âge.
Naissantes, elles offrent une teinte d’un rose tendre, d’un rose fleur de
pêcher ; - adultes elles sont d’un rose plus foncé, plus sombre, d’un rose
rougeâtre comparable à la coloration habituelle de la rougeole ; – plus vieilles
et tendant à se faner, elles prennent un ton d’un rose jaunâtre, fauves. […] Les
taches de la roséole sont absolument indolentes. »
(A. Fournier, Traité de la syphilis. Paris, Rueff,
1898) |
Coll musée de l’hôpital Saint-Louis |
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Roséole syphilitique secondaire. Weissenbach, 1938. |
Roséole syphilitique. Tzanck, 1938. |

Plaques syphilitiques. Syphilide papulo squameuse de
la paume de la main. Femme âgée de 28 ans, passementière. Guibout, 1875. |
« A l’état de complet développement, ce qu’on observe est
ceci : à la paume de la main et quelquefois à la face antérieure des doigts,
semis de petites papules squameuses ; papules comparables comme étendue moyenne
à une pièce de vingt centimes, généralement arrondies, légèrement rénitentes,
sèches et âpres au toucher, variables d’aspect suivant l’état de surface,
c’est-à-dire grisâtres et squameuses si la desquamation est encore adhérente et,
au contraire, rougeâtres, avec bordure constante d’une collerette d’épiderme
décollée. » (A. Fournier, Traité de la syphilis. Paris, Rueff, 1898) |
Main gauche, face palmaire. Coll musée de l’hôpital Saint-Louis |
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Plaques
syphilitiques végétantes de la vulve. Femme âgé de 21 ans, cuisinière. Guibout,
1871. Région génitale et génito crurale. |
Certaines syphilides « sont remarquables par une couleur
spéciale, presque pathognomonique [qui] comporte deux nuances : une teinte d’un
rouge sombre, d’un rouge brun, très exactement identique à celle de la coupe du
maigre de jambon. Elle est connue sous le nom de maigre de Fallope ; une teinte
moins foncée d’un rouge mêlé de jaune […] rappelant à l’œil le ton de la vieille
batterie de cuisine bien polie, bien reluisante. C’est la teinte dite cuivrée.» |
Coll musée de l’hôpital Saint-Louis. |
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Syphilides papulo squameuses du fourreau de la verge.
Homme âgé de 22 ans, militaire. Gastou, 1920. Verge. |
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Coll musée de l’hôpital Saint-Louis. |
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Plaques syphilitiques. Syphilide papulo squameuse de
la paume de la main. Femme âgée de 28 ans, passementière. Guibout, 1875. |
Plaques
syphilitiques végétantes de la vulve. Femme âgé de 21 ans, cuisinière. Guibout,
1871. Région génitale et génito crurale. |
Syphilides papulo squameuses du fourreau de la verge.
Homme âgé de 22 ans, militaire. Gastou, 1920. Verge. |
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Les syphilides secondaires sont « particulièrement communes sur
la paume de la main, la plante des pieds, le front, la nuque,
les frontières du cuir chevelu, les régions à téguments
adossés…Inversement, elles sont tout à fait rares sur […] la
face dorsale des mains et des pieds.»
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