Une
encyclopédie visuelle de la syphilis
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Chancre syphilitique de
l’annulaire. Homme âgé de 14 ans, forgeron. Hudelo, 1921. Quatre derniers doigts
de la main gauche, face dorsale.
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« L’excès de fréquence relative des chancres du membre
supérieur est dû à deux causes : la vaccination d’où dérive parfois la syphilis
et la contagion de la main souvent infectée par contact avec les organes
génitaux, ou plus souvent encore, par inoculations professionnelles chez les
médecins, les sages-femmes, les étudiants en médecins. »
(A. Fournier, Traité de la syphilis. Paris, Rueff, 1898) |
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Coll musée
de l’hôpital Saint-Louis |
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Chancres syphilitiques de la langue. Homme âgé de 42
ans journalier. Hallopeau, 1903, Langue. |
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« Le chancre lingual est presque toujours unique. Il a un
siège de prédilection, à savoir le tiers antérieur de la langue et là on le
rencontre, pour l’énorme majorité des cas, à la face supérieure de
l’organe. Deux formes communes : la forme érosive de beaucoup la plus fréquente
se caractérisant par une simple abrasion du tégument muqueux, superficielle,
lisse, contrastant par son aspect avec le gazon papillaire des parties
périphériques ; la forme ulcéreuse, creusée en cupule ou en cuiller, toujours
doublée d’une induration notable.» (A. Fournier,
Traité de la syphilis. Paris, Rueff, 1898) |
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Coll musée de l’hôpital Saint-Louis |
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Chancre syphilitique géant de l’aile du nez et de la
joue gauche. Large ulcération à bord inféro-externe exubérant et saillant
(1873). |
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« La contamination faciale peut dériver soit de contacts
directs (contagion génito faciale, bien plus souvent contagion par le baiser),
soit de contacts indirects (transmission par les doigts, par la salive projetée
hors de la bouche) soit encore de contaminations médiates par un intermédiaire
inanimé quelconque. » (A. Fournier, Traité de la syphilis. Paris, Rueff, 1898) |
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Coll musée de l’hôpital
Saint-Louis |
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Chancre syphilitique de la lèvre inférieure. Apparue
depuis quatre mois. Jeune homme âgé de 36 ans. Large ulcération à fond blanc et
peu saillante. Syphilide papuleuse du menton, 1875 |
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Coll musée de l’hôpital Saint-Louis |
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Chancre syphilitique de
l’annulaire. Homme âgé de 14 ans, forgeron. Hudelo, 1921. Quatre derniers doigts
de la main gauche, face dorsale. |
Chancres syphilitiques de la langue. Homme âgé de 42
ans journalier. Hallopeau, 1903, Langue. |
Chancre syphilitique géant de l’aile du nez et de la
joue gauche. Large ulcération à bord inféro-externe exubérant et saillant
(1873). |
Chancre syphilitique de la lèvre inférieure. Apparue
depuis quatre mois. Jeune homme âgé de 36 ans. Large ulcération à fond blanc et
peu saillante. Syphilide papuleuse du menton, 1875 |
Les chancres du sein occupaient le « second rang
parmi les chancres extra génitaux de tout siège», pour l’essentiel
observés chez des femmes qui allaitaient des « enfants nés avec la
syphilis et tenant cette syphilis de leurs ascendants.»

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Chancres syphilitiques des mamelons. |
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« Pour l’énorme majorité des cas, la contagion résulte de
l’allaitement, presque toujours de l’allaitement d’enfants hérédo syphilitiques.
Quantité de nourrices sont infectées de la sorte. En cinq ans et quelques mois
quatre-vingt six nourrices ont reçu la contagion de nourrissons qui leur avait
été envoyés de Paris par l’Assistance publique. Pour un très petit nombre de
cas, la contagion procède soit du désengorgement des seins par la bouche d’un
adulte soit du façonnement des bouts de seins. Une de mes malades qui était
nourrice avait un nourrisson qui tétait mal. Un jour, ayant les seins gonflés,
elle se fit téter par une femme de ses amis, laquelle, affectée à ce moment de
plaques muqueuses labiales, la contagionna naturellement au sein. Une jeune
paysanne peu avant ses couches se désolait de ne pas avoir de bouts de sein pour
nourrir son enfant. Voyant son chagrin, son beau-père lui proposa de lui faire
ses bouts de seins comme il les avait fait autrefois à sa femme.
Malheureusement, cet homme, qui venait de contracter la syphilis, portait des
plaques muqueuses à la bouche, il contamina sa belle-fille aux deux seins.»
(A. Fournier, Traité de la syphilis. Paris, Rueff, 1898) |
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Coll musée de l’hôpital Saint-Louis |
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Chancres syphilitiques des mamelons. |
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