Note [52]
V. note [3] des Actes de 1650‑1651 pour le décret du 24 janvier 1643, sous le décanat de Michel i de La Vigne, sur les qualités disciplinaires exigées des docteurs éligibles pour le décanat de la Faculté.
Avec ses « nuisibles et malhonnêtes vauriens » (maleferiatis et improbis nebulonibus), Guy Patin visait sans doute le clan stibial, désormais ouvertement représenté par les 61 signeurs de l’antimoine en date du 26 mars 1652 (v. note [3], lettre 333). Un seul d’entre eux, Philippe ii Hardouin de Saint-Jacques avait été précédemment doyen (de 1636 à 1638, en autorisant l’inscription du vin émétique dans le Codex parisien, v. note [8], lettre 44). L’obsession de Patin devait être de barrer la route de sa prochaine succession à quelque affidé de Jean Chartier, son pire ennemi du moment.
"Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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