Note [11]
Ni Hippocrate ni Aristote n’ont en effet employé le mot chyle dans le sens que lui a donné Galien, au iiie s., de suc nutritif qui se transforme en sang : v. notes [1]‑[3] de la Brève histoire du chyle.
Jules Barthélemy-Saint-Hilaire (1847) a donné cette traduction du traité d’Aristote sur la Respiration, loc. cit., § 5 :
« Mais pour le cœur, le gonflement causé par la chaleur dans l’humeur qu’y apporte sans cesse la nourriture, produit le pouls, parce que ce gonflement soulève la membrane extérieure du cœur ; et ce mouvement se fait continuellement parce que l’humeur dont se forme la nature du sang y arrive aussi sans interruption. »
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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