Note [19]
Ces trois passages latins s’inspirent aussi des Lettres à Lucilius de Sénèque le Jeune :
Multum illis temporis verborum cavillatio eripuit, et captiosæ disputationes quæ acumen irritum exercent[Ils perdent beaucoup de temps en chicaneries et sophismes qui n’émanent que d’une vaine subtilité].
Je n’ai rien vu pour justifier les propos d’Hyginus Thalassius car les griefs de Jean ii Riolan contre la lettre de Jacques Mentel n’étaient ni vétilleux ni futiles (v. notes [10] et [11], première Responsio, 3e partie) : il la citait pour lui reprocher, comme dans sa préface (v. sa note [8]), son adhésion à la sanguification cardiaque nouvelle, qui s’est depuis montrée absurde. Riolan est revenu sur ce passage dans la 3e partie de sa Responsio ad Pecquetianos (v. sa note [55]), en avouant n’être pas parvenu à le comprendre.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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