Texte : Clypeus
de Guillaume de Hénault,
alias Jean Pecquet (1655),
1re de cinq parties

Note [19]

À la page indiquée de sa lettre à Jean ii Riolan (première partie), Charles Le Noble convient en effet que le chyle suit le chemin mis au jour par Jean Pecquet, mais en interprète différemment les conséquences : selon Le Noble, le chyle se mêle au sang pour gagner les parties froides et humides du corps, et leur procurer (ce que le Clypeus n’admet pas) un aliment quin congruum, familiare et ευπροσφυτον Natura deposuerit, « que la nature n’aurait pas mis à leur disposition s’il ne leur convenait pas, ne leur était pas familier et ne se liait pas à elles ». Il me semble toutefois que l’auteur du Clypeus n’a pas parfaitement compris, ou a refusé de comprendre l’admirable raisonnement de Le Noble (v. supra note [1]).


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Clypeus
de Guillaume de Hénault,
alias Jean Pecquet (1655),
1re de cinq parties, note 19.

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(Consulté le 10/12/2025)

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