Note [21]
Les curieux peuvent lire ce que Jean ii Riolan écrivait dans l’édition de son Anthropographia (Paris, 1626, v. note Patin 25/146) qui a précédé la parution du livre de Gaspare Aselli (Milan, 1627, v. note [1], Experimenta nova anatomica, chapitre i) : les mystères du chyle y sont traités dans le chapitre xvii, La veine porte, du livre ii, qui a été traduit en français (Paris, 1629, pages 270‑280).
Les quatre figures tricolores (noir, blanc et nuances de rouge) du livre d’Aselli, dont Riolan a fidèlement résumé le contenu, montrent bien que le collecteur supposé pancréatique du chyle (repères L, figure i et figure ii) est distinct du réservoir décrit par Jean Pecquet, et que ses rameaux efférents entourent le tronc de la veine porte (repères M, figure iii et figure iiii).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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