Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
3e de 6 parties

Note [26]

Vnote Patin 13/22 pour les trois actes académiques qui permettaient à un licencié de devenir docteur régent de la Faculté de médecine de Paris. Le deuxième était le doctorat proprement dit, avec la remise du bonnet accompagnée d’un discours de l’impétrant en l’honneur de ses maîtres.

Jacques Mentel s’était soumis à cette épreuve le 19 avril 1632, où deux questions alternatives furent successivement soumises à la discussion : An saphenæ sectio pestis alexicaca ? [La saignée de la saphène protège-t-elle contre la peste ?] et An Caphura pestis alexicaca ? [Le camphre protège-t-il contre la peste ?] ; le relevé de cet acte dans les Commentaires F.M.P. (volume xii, fo 239 vo) ne dit pas que Jean ii Riolan y a participé.

Le discours élogieux de Mentel n’a pas laissé de trace imprimée que j’aie su trouver, mais ce long extrait incite à penser que Riolan en conservait une copie manuscrite. Le latin qu’il a transcrit plaide en faveur de l’authenticité de sa citation, car il est aussi épouvantable à traduire que celui de la lettre de Mentel à Jean Pecquet (v. ses notes [6], [10], [17] ou [18]). Cet argument est certes un peu oblique, mais il accorde du crédit à tout ce que Riolan racontait ici sur Mentel, incluant son active participation à la première édition des Experimenta nova anatomica (1651) et son échange avec Gabriel Naudé sur ce qui y était dit de la sanguification cardiaque.


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean ii Riolan
Responsiones duæ (1655),
Responsio ad Pecquetianos
3e de 6 parties, note 26.

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(Consulté le 08/12/2025)

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