Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre xii

Note [3]

Jean Pecquet s’était prononcé un peu moins précisément sur l’origine de la bile dans l’édition de 1651 (page 86) :

nec sapienter profectò quis (si quid et ipse sapiam) bilem secundæ coctionis reputaverit excrementum, nec alio duxerit instrumento separabilem.

[Il serait tout à fait déraisonnable (à mon propre avis) de penser que la bile est l’excrément de la seconde coction, {a} et qu’aucun autre organe n’est capable de l’en séparer]. {b}


  1. V. notes [3] et [4], Historia anatomica, chapitre xvii, pour ces subtilités surannées sur la physiologie de la bile et pour la remarque de Thomas Bartholin qui a mené Pecquet à amender son texte.

  2. Pour dire : « aucun autre organe que le foie n’est capable de séparer la bile du sang ».

Le livre iv de la Physiologie de Jean Fernel {a} permet de bien comprendre les dogmes qui prévalaient alors sur la bile et en quoi la nouvelle opinion de Pecquet était provocante.


Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre xii, note 3.

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(Consulté le 08/12/2025)

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