Note [48]
Dans son Anatomia reformata de 1651 (v. note [5], lettre d’Adrien Auzout), Thomas Bartholin n’avait émis aucun doute sur la circulation harvéenne du sang, mais n’avait pas encore eu connaissance du mouvement particulier du chyle. Quatre ans plus tard, contrairement à Pierre De Mercenne (alias Hyginus Thalassius) et à Charles Le Noble, il rejetait catégoriquement l’éventualité qu’un autre chyle, invisible, non laiteux et hydrosoluble, pût se mêler au sang veineux mésentérique et gagner le foie.
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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