Note [9]
Jean ii Riolan semble ici d’une criante mauvaise foi : je n’ai rien lu de tel (ou de vaguement approchant) dans la Fabrica d’André Vésale, ni dans les ouvrages de Guillaume Rondelet (auteurs qui ignoraient tous deux l’existence des veines lactées du mésentère) ; à ma connaissance, Bartolomeo Eustachi a été le seul, avant Jean Pecquet, à avoir décrit un canal thoracique unique chez le cheval, en 1563, v. note [1], Experimenta nova anatomica, chapitre vi.
Il faut néanmoins saluer l’amorce du raisonnement qui aurait pu conduire Riolan à distinguer un chyle blanc qui monte au cœur par le canal thoracique et un chyle incolore, mêlé au sang, qui gagne le foie par les veines mésaraïques (v. note [2], Historia anatomica, chapitre xv).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale 4.0 International.