Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Chapitre ii, note 5.
Note [5]

Aruspice (haruspice) : « sacrificateur romain qui prédisait l’avenir en examinant la qualité des entrailles des bêtes sacrifiées. La superstition des payens a été jusqu’au point d’ajouter foi aux augures et aux aruspices. On avait réduit en art l’aruspicine, ou cette manière de deviner. […] Ce mot vient d’haruga, qui signifiait “ les entrailles des victimes ”, et aspicere, “ regarder, considérer ” » (Furetière). Jean ii Riolan a remarqué que les aruspices antiques avaient certainement vu les lactifères mésentériques en immolant leurs victimes (v. notes [18] et [19], Responsio ad Pecquetianos, 4e partie).

Il existe deux veines caves : la veine cave inférieure (caudale chez le chien) naît dans la région lombaire, par l’union des veines venant des membres inférieurs et du bassin, et remonte jusqu’au cœur en collectant le sang des viscères abdominaux auprès desquels elle passe ; la veine cave supérieure (céphalique), reçoit le sang des membres supérieurs, par les subclavières, et de la tête, par les jugulaires. Ma traduction s’est conformée à cette nomenclature car la correspondance des anciens adjectifs « ascendante » (ascendens) et « descendante » (descendens) avec « inférieure » et « supérieure » variait selon le point d’où les veines étaient observées, ou même selon la noblesse qu’on leur conférait (v. note [4], Dissertatio anatomica, chapitre vi).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Chapitre ii, note 5.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0012&cln=5

(Consulté le 08/12/2025)

Licence Creative Commons