Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre v, note 11.
Note [11]

Sans être exagérément complaisant, il est difficile de ne pas voir ici un pressentiment de l’hématose moderne (c’est-à-dire distincte de la sanguification à qui on donnait jadis ce nom, v. note [2], Experimenta nova anatomica, chapitre i) :

  • formation du dioxyde de carbone (CO2), « froid », dans les « chairs » (tissus) ;

  • effet revigorant de l’oxygène (O2 « chaud »), qui est le composant principal de la « semence » apportée par le capillaire artériel ;

  • évacuation du CO2 par le capillaire veineux, qui le rapporte au cœur puis au poumon (« officine ») pour son élimination par échange avec l’oxygène (c’est-à-dire « y être recuit »).

Charles Le Noble a exposé plus clairement encore la même intuition dans sa lettre à Jean ii Riolan, 1re partie (v. sa note [9]).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre v, note 11.

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(Consulté le 08/12/2025)

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