Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre x, note 5.
Note [5]

Le canal auquel Johann Georg Wirsung (Virsungus), professeur d’anatomie à Padoue, mort en 1643 (vnote Patin 1/8076), a donné son nom apporte le suc digestif (enzyme et ions) élaboré par le pancréas (fonction exocrine). Il aboutit dans le duodénum après avoir été rejoint par le cholédoque, qui draine la bile, pour former l’ampoule hépatopancréatique dite de Vater (v. note [9], Dissertatio anatomica, chapitre xii). La large incision pratiquée par Jean Pecquet sur un animal vivant (probablement un chien) pouvait sans doute provoquer les réactions qu’il décrivait ; mais l’argument qu’il en tirait pour illustrer l’impétuosité de la vasoconstriction est à tenir aujourd’hui pour tout à fait fantaisiste, même si la douleur peut engendrer la contraction des fibres musculaires lisses par intervention du système nerveux autonome (involontaire et dit sympathique).

La publication de Wirsung s’est limitée à une gravure diffusée en 1642. V. note [13], première Responsio, 2e partie, pour la correspondance que Jean ii Riolan a échangée avec lui en 1643.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Dissertatio anatomica
de circulatione sanguinis
et motu chyli
(1651)
Chapitre x, note 5.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0030&cln=5

(Consulté le 08/12/2025)

Licence Creative Commons