| Note [12] | |
Jean Pecquet a ajouté ce paragraphe dans l’édition de 1654 pour répondre à une critique de Jean ii Riolan (v. note [15], première Responsio, 4e partie). Le souffle qui fait osciller une flamme semble être une invention de Pecquet : Jacques Guillemeau {a} n’en a pas parlé dans son traité Des plaies du thorax, recueilli d’après les leçons de Monsieur Courtin, médecin, {b} mais a insisté sur le redoutable pronostic des blessures pulmonaires et des empyèmes (abcès) qui les compliquent. Selon ce qu’en a écrit Charles-François Faudacq, chirurgien de Namur, la postérité n’a pas entériné le procédé de Pecquet et s’est fiée à d’autres signes : {c} « Dans une plaie pénétrante de poitrine, avec lésion superficielle du poumon, les signes en sont encore assez équivoques quand il n’y a ni épanchement, ni hémorragie, ni flux de sang, ni crachement ; mais si en injectant une liqueur d’une saveur un peu forte le blessé en ressent le goût dans la bouche, il est certain que le poumon est blessé. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Chapitre xi, note 12. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0031&cln=12 (Consulté le 09/12/2025) |