Texte : Lettres de soutien
adressées à Jean Pecquet :
Jacques Mentel (1651,
modifiée en 1654), note 15.
Note [15]

Tout ce passage, depuis « chez les bons auteurs » ne figurait pas dans la première édition de 1651.

  • V. supra note [11] pour la référence à l’Histoire des animaux d’Aristote qui mérite une plus longue citation (loc. cit., § 5‑7) :

    « Le foie, dans les animaux qui ont un foie sans aucune division, est à droite complètement ; chez ceux où cet organe est partagé dès son commencement, c’est sa plus grosse partie qui est à droite. Dans quelques animaux, en effet, chaque partie est suspendue séparément, sans que le commencement se rejoigne. Tels sont, parmi les poissons, les squales ou les chiens de mer ; telle est aussi une espèce de lièvres, qu’on trouve en d’autres endroits, et notamment dans les marécages de Bolbé, dans le pays qu’on appelle la Sycine. {a} On pourrait croire qu’ils ont deux foies, parce que les canaux des deux parties ne se rejoignent qu’assez loin, comme pour le poumon dans les oiseaux. Pour tous les animaux, la rate, dans ses conditions naturelles, est toujours à gauche. Les reins sont placés de la même manière dans tous les animaux qui en ont. Cependant quelques quadrupèdes qu’on a ouverts avaient la rate à droite, d’après l’observation qu’on en a faite, et le foie était à gauche ; mais on ne peut trouver là-dedans que des monstruosités. » {b}


    1. Le lac Bolbé (aujourd’hui Volvi) se situe en Macédoine, dans la région de Thessalonique.

    2. Traduction de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire (1883).

  • Dans l’édition de Kühn, le passage des « Administrations anatomiques » de Galien (v. notes Patin 6/06 et [1], Historia anatomica de Thomas Bartholin, chapitre xx) correspond au volume 2, page 571.

  • À Alexandrie, au iiieive s. av. J.‑C., Hérophile a été l’un des très rares anatomistes de l’Antiquité à avoir disséqué des corps humains. Ses ouvrages, dont ses livres « sur les anatomies », ont disparu et on n’en connaît que ce que d’autres (comme Galien) en ont écrit (vnote Patin 4/1363).

  • Ce passage est sous-titré dans la marge : « Observation d’une inversion des organes dans le corps d’un supplicié parisien » ; vnote Patin 13/253 pour ce cas de situs inversus viscerum [position inversée des viscères] qui fut décrit à Paris en décembre 1650.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Lettres de soutien
adressées à Jean Pecquet :
Jacques Mentel (1651,
modifiée en 1654), note 15.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0046&cln=15

(Consulté le 08/12/2025)

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