Texte : Lettres de soutien
adressées à Jean Pecquet :
Jacques Mentel (1651,
modifiée en 1654), note 28.
Note [28]

« Après avoir sillonné “ les champs du regard humain ” ». Pour introduire enfin ses propres observations sur les voies du chyle, mais sans en revendiquer la primeur, Jacques Mentel voulait laborieusement enjoliver sa prose avec deux mots tirés de trois vers d’Ovide {a} (Métamorphoses, livre xv, vers 62‑65) sur Pythagore : {b}

Sponte erat isque licet cæli regione remotos
mente deos adiit et, quæ natura negabat
visibus humanis, oculis ea pectoris hausit.

[Quoique simple mortel éloigné des régions célestes, il a accédé aux desseins des dieux ; et ce que la nature dérobe aux champs du regard humain, {c} il l’a puisé avec les yeux de son esprit].


  1. Vnote Patin 46/8008.

  2. V. note [4], Experimenta nova anatomica, épître dédicatoire.

  3. Mise en exergue des deux mots repris par Mentel, dont l’emploi est impossible à comprendre sans connaître leur contexte poétique.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Lettres de soutien
adressées à Jean Pecquet :
Jacques Mentel (1651,
modifiée en 1654), note 28.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0046&cln=28

(Consulté le 09/12/2025)

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