| Note [9] | |
L’aruspicine (extispicina) est l’art des aruspices (v. supra note [5]), prêtres de la Rome antique qui fondaient leurs oracles sur les entrailles des bêtes sacrifiées aux dieux : c’est ici une métaphore pompeuse de la dissection anatomique. V. note Patin 15/153 pour le Collège royal de France, fondé en 1530 et qui comptait deux voire trois chaires de médecine. La préface de Jean ii Riolan (première Responsio, 1652, v. note [4]) fait état de son accès au grade d’ancien (doyen d’âge) de la Faculté de médecine de Paris en 1649 et de sa chaire d’anatomie au Collège de France (obtenue en 1604). Jacobus Sylvius (Jacques Dubois, v. note Patin 9/9), docteur en médecine de l’Université de Montpellier, puis bachelier de la Faculté de Paris en 1532, avait occupé la même chaire royale que Riolan, de 1550 à 1555. Ses Opera medica [Œuvres médicales] (Genève, 1634) parlent peu du chyle, en le tenant pour le suc des aliments que les veines du mésentère puisent, puis envoient au foie par la veine porte, pour qu’en soit élaboré le sang. V. note Patin 2/1298 pour l’adage antique qui donnait à « embellir Sparte » le sens d’illustrer la charge dont on est titulaire. |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Lettres de soutien adressées à Jean Pecquet : Jacques Mentel (1651, modifiée en 1654), note 9. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0046&cln=9 (Consulté le 08/12/2025) |