Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iii, note 19.
Note [19]

Ces trois passages latins s’inspirent aussi des Lettres à Lucilius de Sénèque le Jeune :

  • « C’est néanmoins chose honteuse qu’un vieillard écolier », lettre xxxvi, avec turpis et ridicula [honteuse et ridicule] ;

  • « les choses trompent, examine-les avec discernement », lettre xlv ;

  • « on le gaspille bien trop en subtiles petites questions, en chicaneries et en sophismes, qui n’émanent que d’une vaine subtilité », ibid.,

    Multum illis temporis verborum cavillatio eripuit, et captiosæ disputationes quæ acumen irritum exercent

    [Ils perdent beaucoup de temps en chicaneries et sophismes qui n’émanent que d’une vaine subtilité].

Je n’ai rien vu pour justifier les propos d’Hyginus Thalassius car les griefs de Jean ii Riolan contre la lettre de Jacques Mentel n’étaient ni vétilleux ni futiles (v. notes [10] et [11], première Responsio, 3e partie) : il la citait pour lui reprocher, comme dans sa préface (v. sa note [8]), son adhésion à la sanguification cardiaque nouvelle, qui s’est depuis montrée absurde. Riolan est revenu sur ce passage dans la 3e partie de sa Responsio ad Pecquetianos (v. sa note [55]), en avouant n’être pas parvenu à le comprendre.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iii, note 19.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0052&cln=19

(Consulté le 08/12/2025)

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