Texte : Trois lettres de William Harvey
sur les Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1652-1655), note 25.
Note [25]

Écrit en février 1655, ce court argumentaire résume magistralement les réticences que William Harvey avait détaillées dans sa lettre à Robert Morison (avril 1652), et prouvait que, s’il n’avait plus la force d’expérimenter lui-même, il avait conservé toute la puissance de son raisonnement. Le fait est que Jean Pecquet n’y avait pas apporté de réponses entièrement satisfaisantes dans la réédition (1654) de ses Experimenta nova anatomica, notamment sur le dernier point de Harvey, qui est de loin le plus dirimant car il met le doigt sur un fait physiologique incontestable, touchant à l’essence même de la circulation veineuse porte (nutrition glucidique et protidique immédiate du corps entier par le foie, v. supra note [17]).

V. notule {b}, note [23], préface de la première Responsio de Jean ii Riolan, pour l’aspect variable du chyle selon les espèces animales.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Trois lettres de William Harvey
sur les Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1652-1655), note 25.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1010&cln=25

(Consulté le 10/12/2025)

Licence Creative Commons