Texte : Trois lettres de William Harvey
sur les Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1652-1655), note 33.
Note [33]

Nathaniel Highmore (v. note [22], préface de la première Responsio de Jean ii Riolan) n’a jamais pratiqué la médecine à Londres, mais à Sherborne (Dorset), où il a résidé pendant la plus grande partie de son existence.

L’éditeur des Opera omnia de William Harvey (Londres, 1766, v. supra note [2]) a ajouté cette note :

Nimirum Horstius epistolae suae, cui ab Harveio hac respondetur, ista verba subjunxerat : “ Nobilissime Harveie, quaeso tantum otii sume, et verum usum orbi expone lymphaticorum et thoracicorum ductum. Habes discipulos multos clarissimos, maxime Highmorum ; quo mediante facile erit dubia omnia solvere. ”

[Dans sa lettre à laquelle Harvey répond ici, Horst avait joint ces mots : « Je vous prie, très éminent Harvey, de prendre le temps d’expliquer au monde la véritable utilité des canaux lymphatiques et thoraciques. Vous avez beaucoup de brillants disciples, et notamment Highmore, dont l’intermédiaire vous permettra facilement de résoudre tous les doutes. »]

Johann Daniel Horst a tenu à peu près le même propos dans sa Decas (1656, v. supra note [29]), mais je suis frustré de n’avoir pas eu accès à sa lettre originale dont l’éditeur de 1766 a disposé.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Trois lettres de William Harvey
sur les Experimenta nova anatomica
de Jean Pecquet (1652-1655), note 33.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1010&cln=33

(Consulté le 10/12/2025)

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