Texte : Lettre de Thomas Bartholin
à Johann Daniel Horst critiquant
l’opinion de William Harvey
sur le chyle (1655), note 7.
Note [7]

Hippocrate sur la Nature de l’enfant, chapitre 21 (Littré Hip, volume 7, pages 513‑515) :

« Le gras s’échauffe et blanchit, et la partie qui en a été dulcifiée par la chaleur provenant des matrices, se rend dans les mamelles par l’action de la pression ; il en va un peu aussi dans les matrices par les mêmes veines ; en effet, les mêmes veines et d’autres veines analogues se rendent aux mamelles et aux matrices. Quand ce liquide arrive aux matrices, il a une apparence de lait, et l’enfant en tire quelque profit ; mais les mamelles recevant le lait s’emplissent et se gonflent. Au moment de l’accouchement, le premier ébranlement ayant été donné, le lait se rend aux mamelles, si la femme nourrit. Voici ce qui se passe : les mamelles étant tétées, les veines qui s’y rendent deviennent plus larges ; devenues plus larges, elles tirent du ventre la partie grasse qu’elles transmettent aux mamelles. »

Dans le chapitre xviii de son Historia anatomica, Thomas Bartholin a plusieurs fois cité ce propos d’Hippocrate pour défendre l’idée que le lait dérive du chyle (et non du sang).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Lettre de Thomas Bartholin
à Johann Daniel Horst critiquant
l’opinion de William Harvey
sur le chyle (1655), note 7.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1011&cln=7

(Consulté le 07/12/2025)

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