Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre v, note 4.
Note [4]

Après avoir remercié Jean Pecquet pour le deuxième paragraphe de la page indiquée des Experimenta nova anatomica (identique en 1651 et 1654), Thomas Bartholin parlait de son frère Érasme (Rasmus) Bartholin, le plus jeune de ses cinq frères  : vnote Patin 17/236. Alors âgé de 17 ans, il parcourait l’Europe pour acquérir du savoir. Guy Patin a signalé sa présence à Paris dans la lettre qu’il a écrite à Thomas le 28 mars 1652.

Blæsi ne peut à mon avis rien être d’autre qu’une orthographe fautive de Blesæ, cas génitif du patronyme latin de la ville de Blois. Je n’ai rien lu d’autre sur un séjour de Pecquet dans la capitale du Blaisois. Peut-être l’invitait-on à montrer sa découverte chez les mécènes princiers, tels Gaston d’Orléans : Blois était la principale résidence provinciale de Monsieur, qui frondait alors à Paris, mais allait bientôt s’y exiler (novembre 1654).

Comme Jean ii Riolan dans ses Opuscula de 1652 (v. note [24], préface de la première Responsio, chapitre xx), Thomas Bartholin employait l’adjectif Pecquetianus, « pecquétien », dans son Historia anatomica. Les deux livres sont contemporains (parus vers juin 1652) et ne parlent pas l’un de l’autre. Riolan et Bartholin partagent donc la paternité de cet adjectif, dont l’origine est à tenir pour élogieuse, mais peut-être courut-il sur toutes les lèvres savantes dès la parution du livre de Pecquet.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre v, note 4.

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(Consulté le 09/12/2025)

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