Texte : Clypeus
de Guillaume de Hénault,
alias Jean Pecquet (1655),
2e de cinq parties, note 3.
Note [3]

V. note [19], première partie du Clypeus, pour le postulat que le chyle est très proche du sang.

Comme avait fait Jean Pecquet dans l’expérience iii de sa Nova Dissertatio, Guillaume de Hénaut (son probable alias, qui torturait le latin aussi cruellement que lui) s’échinait vainement à expliquer comment le chyle issu des canaux thoraciques pouvait être digéré dans le cœur après s’être mélangé au sang dans la veine cave supérieure :

  • ou bien ce sang chyleux était ralenti dans les cavités droites, ce qui était incompatible avec la circulation harvéenne, et même avec celle de Jean ii Riolan ;

  • ou bien il y revenait plusieurs fois, au fil des circulations successives, ce qui l’exposait nécessairement à être capté par d’autres organes (dont le foie) avant d’être entièrement transformé en sang.

Riolan et Charles Le Noble avaient dénoncé l’ineptie de ces deux hypothèses.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Clypeus
de Guillaume de Hénault,
alias Jean Pecquet (1655),
2e de cinq parties, note 3.

Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1042&cln=3

(Consulté le 08/12/2025)

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