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Rana Seriphia [Une grenouille de Sériphos], Βατραχος εκ Σεριφου, est un adage antique qu’Érasme a commenté (no 431), {a} après Pline l’Ancien (Histoire naturelle, livre viii, chapitre lxxxiii, Littré Pli, volume 1, page 356) : Cyrenis mutæ sunt ranæ, illatis e continente vocabulis durat genus earum. Mutæ sunt etiam nunc in Seripho insula. Eædem alio translatæ canunt : quod accidere et in lacu Thessaliæ Sicendo tradunt. Jean ii Riolan recourait à cette circonlocution pour prétexter que son service auprès de Marie de Médicis lui imposait une obligation diplomatique de réserve. Il avait été le premier médecin de la reine déchue depuis son bannissement (1632) jusqu’à sa mort (1642). Ses errances européennes la menèrent à Londres de 1638 à 1641, auprès de sa fille, Henriette-Marie, épouse du roi Charles ier de Grande-Bretagne. Cela avait sûrement donné à Harvey l’occasion de rencontrer Riolan, dont les idées hostiles à la circulation n’étaient probablement pas encore fixées. Les vives critiques qu’il avait exprimées dans son Encheiridium anatomicum et pathologicum (1649) avaient dû surprendre Harvey qui y riposta par ses deux Exercitationes (même année, v. supra note [2]). Riolan y avait répondu en 1652 (v. note [14], première Responsio, 2e partie). |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean ii Riolan Responsiones duæ (1655), Responsio ad Pecquetianos 2e de 6 parties, note 3. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1055&cln=3 (Consulté le 08/12/2025) |