| Note [3] | |
Charles Le Noble avait entièrement adopté la circulation harvéenne du sang, contrairement à Jean ii Riolan, mais voulait bien sûr le ménager dans la lettre qu’il lui écrivait. {a} Il y introduisait ici les deux chyles, {b} en les insérant chacun dans une des veines caves, supérieure et inférieure, {c} et en imaginant qu’ils facilitent le passage du sang dans la petite circulation, {d} et même à la périphérie de la grande circulation. {e} Hormis le vocabulaire désuet, rien de tout cela n’est radicalement contraire aux fondements de la physiologie moderne qui attribue diverses fonctions, sans doute encore incomplètement élucidées, au chyle et à la lymphe qui se mélangent au sang dans la veine cave supérieure.
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Observationes de Venis lacteis (1655). 2. Lettre de Charles Le Noble à Jean ii Riolan, seconde partie, note 3. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=1061&cln=3 (Consulté le 08/12/2025) |