Céroplastie et céroplasticiens à Saint-Louis
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Du fait des difficultés matérielles liées à la
modicité de ses indemnités, Baretta fut autorisé par l’Assistance
publique à faire des copies des moulages pour des collections hors
de Saint-Louis. En France, des moulages de Baretta (30 pièces) sont
conservés au musée des instruments de médecine des hôpitaux de
Toulouse, à Nancy (82 pièces de Baretta, 14 pièces de Niclet, 18
moulages de Jumelin). Des moulages de Baretta, de qualité souvent
inférieure aux pièces exposées à Saint-Louis, font aussi partie de
la collection Spitzner. Sous l’appellation « Grand
musée anatomique et ethnologique », le musée Spitzner – du nom de
son fondateur – fut d’abord installé au Pavillon de la Ruche place
de la République à Paris. A la suite d’un incendie qui en 1885
détruisit le musée, Spitzner transporta ses collections de ville en
ville en France, en Belgique, aux Pays Bas, en Allemagne. La
collection fut déposée à Ixelles en Belgique en 1979. Elle
comportait quelques dizaines de pièces reproduisant des maladies
vénériennes et plus de 200 moulages représentant des pathologies
diverses dont quelques maladies de la peau. La collection fut
exposée pour la dernière fois en 1980 à Paris au Centre culturel
Wallonie-Bruxelles. Le 10 juin 1985, elle fut vendue aux enchères à
Drouot et acquise par la société Roussel-Uclaf qui l’offrit à la
Société anatomique de Paris avant d’être réunie en septembre 1997 à
la collection Delmas-Orfila-Rouvière aujourd’hui conservée au musée
d’anatomie de Montpellier.
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