La recherche s'effectue sur l'ensemble des
champs de la notice indifféremment.
Pour des recherches plus précises, utiliser la
recherche avancée.
Recherche d'un portrait
Dans le formulaire de recherche avancée, saisir
le nom de la personne dans le champ « titre de l'image » et
cocher la case « portrait ». Compléter éventuellement avec
le prénom de la personne dans le cas où le risque d'homonymie est
important.
À partir des portraits de la banque d'images, il est possible
de consulter les fiches bio-bibliographiques de la base
de biographies. Le lien se situe dans la fiche descriptive à droite
de l'image.
Recherche par sujet
Dans le formulaire de recherche avancée, le
champ « mots-clés » permet une recherche par sujet :
spécialité médicale, institution (hôpitaux, facultés),… Les termes
d'indexation sont utilisés au pluriel. Ils viennent compléter les
informations figurant sur le document et saisis dans le champ
« titre de l'image ».
Les mots-clés descriptifs d'une image
apparaissent dans la notice liée et peuvent ainsi être utilisés pour
retrouver d'autres images sur le même thème.
Attention, toutes les images de la banque
d'images ne sont pas décrites par des mots-clés. En particulier, les
images provenant de Medica et versées périodiquement dans la base ne
sont pas systématiquement indexées.
Recherche dans une collection
Dans le formulaire de recherche avancée, il est
possible de limiter la recherche à un fonds spécifique en
sélectionnant celui-ci dans le menu déroulant du champ
« collection ».
Pour les institutions présentant plusieurs
collections distinctes, il est possible de rechercher soit sur
l'ensemble des collections de l'institution, en choisissant par
exemple « BIU Santé (tout) », soit sur une collection
précisément, en choisissant par exemple « BIU Santé Coll. icon.
portraits ».
Recherche par type de document
Dans le formulaire de recherche avancée, il est
possible de sélectionner un type de document correspondant au support
de l'image (livre, estampe, carte postale, photographie) ou à l'objet
photographié (moulage, objet, sculpture, tableau).
Recherche libre
Le champ « recherche libre » est
équivalent à la recherche simple. Il permet par exemple de croiser
l'interrogation sur le titre de l'image et sur les mots-clés
descriptifs si la recherche par les champs spécifiques n'est pas
concluante.
Recherche par date
Il est possible d'affiner une recherche en la
limitant à une période chronologique grâce aux champs
« année » et « siècle ». Dans le champ
« année », on peut au choix :
saisir une année précise
chercher les images datées d'une même
décennie en utilisant la troncature (ex. : pour retrouver les
images des années 1560 à 1569, saisir 156*)
chercher les images antérieures à une date
(<1560) ou postérieures à une date (>1560)
chercher les images dans un intervalle
d'années (ex. : pour retrouver les images entre 1560 et 1565,
saisir 1560...1565)
Affichage des réponses
Les réponses sont triées par ordre
alphabétique des titres d'images.
Les vignettes peuvent être agrandies en
cliquant dessus. La fiche descriptive de l'image est affichée sur
la droite.
L'image est automatiquement ajustée selon
l'écran utilisé. Si l'image agrandie ne tient pas en entier sur
l'écran, l'icône en bas à droite de l'image permet de passer à
l'affichage en taille originale.
Certaines images se subdivisent en plusieurs
"vues" (indiquées N vues sous l'image). Un clic sur
l'image ouvre une nouvelle fenêtre avec l'ensemble des vues.
Les images de la collection Medica ne sont
pas directement agrandies. Cliquer sur l'icône ouvre la fiche
descriptive, et donne un lien vers la page du document auquel
appartient l'image (ce qui permet ensuite de consulter également le
reste du document).
Citation des images de la banque d'images et de portraits
Il est recommandé d'utiliser pour citer les
images de la banque d'images et de portraits les adresses permanentes
situées dans les notices descriptives.
Exemple, pour citer :
portrait d'Ambroise Paré (réf.
Image 00933) extrait de Discours... de la mumie, de la licorne, des
venins et de la peste, Paris : Gabriel Buon, 1582
La BIU Santé a mis en place un réservoir
OAI-PMH, qui permet aux professionnels qui le souhaitent de récupérer
les notices des documents mis en ligne dans la banque d'images et de
portraits.
Les sets mis en place permettent de moissonner
le réservoir :
1. par collection (par exemple toute la collection de portraits de l
'Académie nationale de médecine Syntaxe :
images:orig:<orig> ; exemple : images:orig:ANMPOR
2. par siècle (par exemple toutes les images du XVIIè siècle
contenues dans la banque d'images) Syntaxe :
images:siecle:<siecle> ; exemple : images:siecle:17
3. par type de document (carte postale, estampe, livre, médaille,
moulage, objet, photographie, sculpture, tableau) Syntaxe :
images:typedoc:<typedoc>
Deux formats sont proposés : Dublin Core non qualifié, et Dublin Core
qualifié. Pour plus de détail sur ces formats, voir : dublincore.org,
ainsi que, sur le site de la Bibliothèque nationale de France, le
Guide d'utilisation du Dublin Core à la BnF.
La banque d'images et de portraits de la BIU Santé propose un accès
unique à des fonds géographiquement dispersés dans le domaine de
l'histoire de la santé. Médecine, pharmacie, odontologie, patrimoine
hospitalier et médecine vétérinaire sont représentés dans les
collections iconographiques de la BIU Santé et de huit institutions
partenaires. La banque d'images rassemble 277.472
images (12 juin 2023).
Les fonds iconographiques de la Bibliothèque interuniversitaire de Santé (BIU Santé)
Les fonds iconographiques de la Bibliothèque interuniversitaire de Santé (BIU Santé)
La banque d'images et de portraits ne donne à voir qu'une partie des fonds iconographiques de la Bibliothèque interuniversitaire de Santé dans la mesure où seul un petit nombre des ouvrages anciens illustrés des collections a été numérisé à ce jour.
Un premier ensemble d'images reflète la production du service photographique de la bibliothèque pour les lecteurs à partir des ouvrages anciens de la bibliothèque : environ 9.000 clichés argentiques (portraits, planches, frontispices) réalisés au fil des années ont été numérisés. Cet ensemble s'enrichit régulièrement de nouvelles illustrations d'ouvrages reproduites à la demande.
Viennent s'ajouter à cet ensemble plusieurs collections purement iconographiques indépendantes du fonds des ouvrages :
Pour le pôle médecine
une collection de 3.600 portraits de médecins, sous forme de gravures et de photographies
une collection de documents parmi lesquels 600 cartes postales, sur divers sujets relatifs à la santé : des vues de bâtiments (Facultés de médecine, de pharmacie, hôpitaux, thermalisme…), des scènes de la vie médicale (soins aux malades, opérations, vaccination) mais aussi des caricatures et des publicités
une collection d'une centaine de médailles à l'effigie de médecins ou commémorant de grandes avancées médicales
quelques objets et instruments médicaux.
Pour le pôle pharmacie
plus de 400 images issues de son fonds iconographique, essentiellement des portraits photographiques de professeurs de la Faculté de pharmacie, de pharmaciens, de chimistes et de scientifiques des XIXe et XXe siècles, ainsi que des reproductions de portraits et gravures plus anciennes
une collection d’une centaine de photographies, plans et cartes postales datant des XIXe et XXe siècles représentant la Faculté de pharmacie sous différentes facettes : architecture, cours magistraux, travaux de laboratoires, etc.
une collection d’une soixantaine de boîtes de tisanes datant de la première moitié du XXe siècle
des images provenant d’autres sources, notamment des fonds privés
Par ailleurs, l'ensemble de l'iconographie des ouvrages et périodiques mis en ligne par la BIU Santé dans sa bibliothèque numérique de Medica est versée dans la banque d'images (239.606 images à la date du 18/07/2023).
Les collections de la Bibliothèque de l'Académie nationale de médecine
La banque d'images et de portraits de la BIU Santé permet de découvrir une grande partie de la collection des œuvres d'art de l'Académie de médecine, soit 380 tableaux, bustes, médaillons et médailles - notamment la collection de l'académicien et numismate Charles Haas (1940-2011) - ainsi que des instruments et des objets de curiosité.
On y trouve également une collection de 7.500 estampes et photographies, essentiellement des portraits de médecins et de savants, mais aussi des sujets médicaux et de vues du bâtiment de l'Académie. La bibliothèque en doit la plus grande partie à la passion d'un médecin lyonnais, Jean-Marie-Placide Munaret (1805-1877) ; sa collection de 3557 portraits a été achetée en 1892. Des dons importants l'ont considérablement enrichie, notamment ceux de Juliette Dodu, de René Marjolin, de Jules Bergeron, de Georges Steinheil et, plus récemment, celui de Maurice Chevassu.
Les collections du Musée de l'AP-HP se composent aujourd'hui d'un ensemble d'environ 10.000 numéros inscrits à l'inventaire (peintures, sculptures, dessins et gravures, mobilier, textiles, traités, instruments médicaux et objets de soins, d'exploration ou d'enseignement,...) représentatifs de tous les aspects de la vie hospitalière, du Moyen Age à nos jours.
La banque d'images contient plus de 1.300 photographies issues de cet ensemble, essentiellement des objets et des instruments médicaux :
380 photos d'instruments dentaires provenant des collections de l'ancien Musée Pierre Fauchard (intégrées en 1999 au Musée de l'AP-HP) : instruments de chirurgie en ébène et ivoire, trousses complètes, prothèses, mobilier, tableaux, gravures, bustes, photographies, documents historiques, etc., datant du XVIe au XXe siècle, constituent un ensemble étonnant sur le plan esthétique et révélateur de formidables progrès techniques
600 photos d'instruments de chirurgie et d'objets de la collection Péan (fin XIXe s.)
200 photos d'instruments et appareils provenant des anciens hôpitaux Broussais, Boucicaut et Laënnec (fin XIXe et XXe s.)
80 photos de moulages et préparations anatomiques de la collection Charcot (fin XIXe s.)
80 photos de bustes en plâtre de la collection Bourneville (fin XIXe s.).
Depuis juin 2012, le musée de l’AP-HP a quitté l’hôtel de Miramion et a provisoirement fermé ses portes au public. Il va bénéficier d’une refonte totale de son parcours permanent au sein d’un site historique de l’AP-HP. Actuellement les collections sont visibles uniquement sur rendez-vous. Aujourd’hui, le musée profite de sa période de transition pour élargir ses actions au plus près de ses publics, en développant une politique “hors les murs” innovante.
Le Musée des moulages de l'Hôpital Saint-Louis conserve les moulages de cire réalisés à l'Hôpital Saint-Louis à partir de 1867. Cette collection de moulages dermatologiques, la plus importante au monde avec plus de 4.400 pièces, a été entièrement photographiée et mise en ligne dans la banque d'images et de portraits.
Les principaux mouleurs qui se sont succédé à Saint-Louis sont Jules Baretta (2.000 moulages réalisés entre 1867 et 1913), S. Littre et L. Niclet.
Cette collection, dont le catalogue fut régulièrement mis à jour (en 1889, 1900, 1922 et 1992), est répartie en 4 sous-collections :
la collection générale, la plus importante quantitativement, consacrée aux maladies de la peau et à la syphilis comprend 3662 numéros
la collection Péan dont les 615 moulages réalisés par Baretta furent donnés au musée par Mme Veuve Péan
la collection Parrot, constituée de 88 moulages de pédiatrie réalisés par Jumelin à la demande de Parrot (1829-1883)
la collection Fournier comprenant 442 moulages de syphilis réalisés à l'hôpital de Lourcine par Jumelin puis à Saint-Louis par Baretta.
Jules Baretta
Le Musée des moulages est le seul musée hospitalier parisien visible aujourd'hui dans son état originel. Depuis 1992, la collection et les vitrines qui la contiennent sont classées à l'inventaire des Monuments Historiques. Le site de la Société Française d'Histoire de la Dermatologie propose une visite virtuelle du Musée des moulages Voir aussi l'exposition virtuelle Le musée de l'hôpital Saint-Louis (septembre 2017)
Fonds du Dr
Hebra (1816-1880) : 104 lithographies en couleur doublées
d’un dessin au trait publiées par le Dr Ferdinand Hebra et
les Drs. Anton Elfinger, Carl et Julius Heitzmann dans
l’ouvrage Atlas der Hautkrankenheiten, publié entre
1856 et 1869
Les photographies de dermatologie de Félix Méheux (Archives de l’AP-HP)
Observation de M. le Docteur Brocq - Lupus érythémateux chronique
Le service des archives de l’AP-HP a reçu en 2012 les
archives du Musée des moulages et de la bibliothèque
Henri-Feulard de l’hôpital Saint-Louis. Parmi celles-ci, de
nombreuses photos dont la collection de celles réalisées par
Félix Méheux (1838-1908) présentée ici. Elle compte 194
images dont 146 tirages sur papier albuminé collés sur carton
et 36 photographies aquarellées. Cette collection appartient
autant à l’histoire d’une technique (la photographie) qu’à
celle d’une discipline médicale (la dermatologie).
La production de Félix Méheux s’inscrit dans un
contexte particulier à l’hôpital Saint-Louis. Tandis que,
pour restaurer l’influence de l’école française de
dermatologie qui s’essouffle face aux écoles de langue
allemande, la première chaire d’enseignement des maladies
cutanées et syphilitiques (1879) et la Société française
dermatologie et de syphiligraphie (1889) sont créées à
Saint-Louis, l’application de la photographie au domaine
scientifique et médical démontre tout son intérêt. Alfred
Hardy, chef de service à Saint-Louis et Arthur de Montméja,
chef de clinique ophtalmologique, avaient introduit cette
technique en France à l’hôpital Saint-Louis et publié en 1868
la Clinique photographique de l’hôpital Saint-Louis, recueil
de photographies en noir et blanc coloriées à la main.
L’utilisation de la photographie dans le domaine
médical répond à des objectifs complémentaires : constituer
une collection d'images de maladies, illustrer les cas
cliniques publiés dans des articles et revues scientifiques,
faciliter la pédagogie en complétant les descriptions par des
images démonstratives.
La photographie s’avère être un support essentiel pour
l’enseignement et la recherche clinique en dermatologie. Par
rapport au dessin ou à la gravure, elle restitue avec
exactitude et à un coût moindre la réalité. Il lui manque
cependant la couleur et le relief qu'apportent les moulages
en cire. Dans la collection Méheux, une trentaine de
photographies aquarellées s'efforcent de donner une image
fidèle de la réalité. Sans formation scientifique ou
médicale, Félix Méheux intervient pendant plus de dix ans au
tournant du XXe siècle, à l’hôpital Saint-Louis à la demande
des médecins. Sans surprise, les photographies de syphilis,
alors préoccupation quotidienne des dermato-syphiligraphes,
représentent une part significative de la collection. Il
collabore également avec d’autres hôpitaux (Broca,
Hôtel-Dieu) ou l’Institut Pasteur.
Hôpital de la Pitié, service du Docteur Thibierge - Ichtyose foetale
Hôpital Saint-Louis, service du Docteur Besnier - Lèpre
Félix Méheux exerce habituellement dans son propre studio « en ville ». Par sa formation artistique classique, il donne à ses photos un éclairage, un cadrage et une précision qui constituent la marque d’un photographe professionnel.
Les collections du Musée de l'École nationale vétérinaire d'Alfort
Le musée Fragonard a été créé en 1876 et constitue l'une des plus anciennes collections françaises. Son inventaire comprend aujourd'hui plus de 5.000 objets dont 4.200 sont présentés au public.
Dans le domaine de l'anatomie des animaux domestiques, il conserve une très importante collection de moulages anatomiques en plâtre, des squelettes, une galerie de monstres servant encore à l'enseignement.
Sa riche collection de pièces pathologiques illustre les maladies qui affectaient les animaux, et souvent même les hommes. Des fractures spectaculaires, des maladies bactériennes ayant occasionné des lésions spectaculaires, à une époque où les antibiotiques étaient inconnus, côtoient des centaines de calculs tirés du corps des animaux.
La dernière partie de l'exposition permanente est une reconstitution du Cabinet du roi, le musée de l'école vétérinaire tel qu'il était au Siècle des Lumières, avec les fameux écorchés de Fragonard, cousin du peintre et premier professeur d'anatomie de cette école.
La banque d'images permet de retrouver environ 3.100 pièces du Musée Fragonard. L'inventaire complet de ses collections est accessible sur le site de l'École nationale vétérinaire d'Alfort
Les collections de matière médicale du Musée François-Tillequin
Le Musée François Tillequin regroupe les collections du Laboratoire de Pharmacognosie de l'Université Paris Descartes. Il comprend actuellement environ 25.000 échantillons de drogues végétales et animales et d'objets associés à leur production, leur transport, leur commerce et leurs emplois.
Une première collection permanente des drogues usuelles apparaît dès 1763, dans le cabinet d'histoire naturelle de la rue de l'Arbalète, pour illustrer l'enseignement de l'histoire naturelle dispensé aux futurs pharmaciens.
Les collections s'étoffent ensuite régulièrement, en particulier grâce au Professeur Nicolas Guibourt, à partir du début du XIXe siècle. De nombreux échantillons provenant des expositions universelles, notamment de 1855, 1867, 1878 et 1889 à Paris, sont également incorporés aux collections du musée qui devient le dépositaire d'échantillons de référence et un instrument de travail pour les chercheurs. Dans la première moitié du XXe siècle, sous l'influence du Professeur Emile Perrot qui dirige le Laboratoire de 1900 à 1937, le musée s'enrichit considérablement, notamment de drogues de la France d'outre-mer et des colonies françaises.
Plus récemment, des collections monographiques, groupant les échantillons suivant leurs constituants
principaux ou leur usage, ont été créées dans un but pédagogique : plantes à caféine, poisons de flèches (curares
et cardiotoniques), quinquinas, caoutchoucs... Actuellement, les collections s'enrichissent grâce à des dépôts réguliers d'échantillons effectués par divers instituts de recherche.
Le musée conserve en outre un petit fonds iconographique, des objets liés aux usages traditionnels des produits d'origine naturelle ainsi qu'une collection de 123 planches pédagogiques de matière médicale.
Pour le moment seule la collection de planches figure dans la banque d'images.
La collection de portraits de la Bibliothèque médicale Henri-Ey du Centre hospitalier Sainte-Anne
La bibliothèque médicale Henri Ey du Centre hospitalier Sainte-Anne dispose d’un fonds couvrant pour l’essentiel les domaines de la psychiatrie : histoire, organisation sanitaire, clinique, thérapeutique, pédopsychiatrie, ainsi que la psychologie, la psychanalyse et la neurologie. La bibliothèque existe dès la création de l’asile Sainte-Anne en 1867 et ses services se structurent à partir des années 1930 grâce à la réalisation de son catalogue papier par Henri Ey, alors interne dans l’établissement. Henri Ey assure en 1967 la dernière mise à jour du fichier matières et du système de classification qu’il a conçus.
La collection de portraits proposée au travers de la banque d’image de la BIU Santé provient d’un don du Professeur Pierre Morel, auteur du Dictionnaire biographique de la psychiatrie, publié en 1996 par Synthélabo. On y retrouve les critères ayant présidé au choix des biographies publiées à l’époque : il s’agit de médecins et de personnalités non médicales ayant joué à des titres divers un rôle important dans l’évolution des idées en psychiatrie. Portraits photographiques et gravures noir et blanc constituent l’essentiel des 138 images mises en ligne.
La collection Guy et Marie-José Pallardy, qui rassemble environ 550 cartes postales et chromos consacrés à la radiologie en France, constitue une source iconographique remarquable pour l’histoire de cette spécialité.
Madame Marie-José Pallardy a permis à la BIU Santé de numériser et de diffuser en ligne l’ensemble remarquable de documents qu’elle et son mari, le Professeur Guy Pallardy (1924-2004), médecin-radiologiste des hôpitaux de Paris, ont mis une quinzaine d’années à réunir : des portraits des pionniers de l’utilisation des rayons X et de la radioactivité, des photographies de centres de radiologie dans toute la France dans la première moitié du 20e siècle, et en particulier des installations dans les hôpitaux et dispensaires durant la Première Guerre Mondiale.
La naissance de la radiologie a également constitué une source d’inspiration pour plusieurs séries de cartes humoristiques, bien représentées dans le fonds. A noter enfin, un lot de cartes éditées dans le cadre des campagnes de prévention de la tuberculose.
Les collections de la Bibliothèque universitaire de médecine Emile-Aron de Tours
Les collections patrimoniales de la bibliothèque
universitaire de médecine Emile-Aron sont riches de plusieurs
milliers de documents manuscrits, imprimés, iconographiques,
du 16e siècle à nos jours. La bibliothèque conserve
notamment un fonds iconographique relatif à l'histoire de la
faculté de médecine et de pharmacie de la région Centre-Val de
Loire, créée en 1841, devenue faculté de médecine et de
pharmacie en 1962. Ce sont principalement des photographies
des bâtiments de l’école de médecine et de pharmacie, de cours
de médecine et des photographies de promotions d’étudiants en
médecine.
Accéder aux images
