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Historique. Par une lettre en date du 4 novembre 1859, M. Ménier, pharmacien droguiste à Paris, offrait à l’Ecole supérieure de pharmacie de Paris un coupon de rente de 500 francs pour la fondation d’un prix spécial de matière médicale à décerner annuellement sous son nom. Un décret du 17 décembre 1859 autorisa l’Ecole de pharmacie de Paris à accepter cette fondation. Un arrêté ministériel en date du 17 février 1866 autorisa l’Ecole à décerner au lauréat du prix Ménier une médaille d’argent dont la valeur serait également prélevée sur les arrérages de la rente. Enfin, par une décision ministérielle du 27 octobre 1877, la valeur annuelle du prix Ménier fut portée à 600 francs, plus une médaille d’argent. Par la suite, la valeur annuelle du prix a été successivement réévaluée.
Concours . Le concours comporte trois épreuves : 1) Une dissertation écrite en français ou mémoire sur un sujet d’histoire naturelle médicale donné chaque année par l’Ecole, au mois de novembre ; 2) La reconnaissance d’un certain nombre d’objets de matière médicale ; 3) L’histoire particulière, faite oralement, de quelques-unes des substances précédentes, en indiquant les meilleures sortes commerciales, les falsifications dont elles peuvent être l’objet et les moyens de les reconnaître.
Historique. Par un acte notarié en date du 19 mai 1877, Mme Amélie Louise Halays, veuve de M. Henri Buignet, en son vivant professeur de physique à l'Ecole supérieure de pharmacie de Paris, faisait donation à ladite Ecole d'un titre de 1000 francs de rente pour la fondation de deux prix annuels de physique : l'un de 600 francs et l'autre de 400 francs. Un décret en date du 18 juillet 1877 autorisa l'Ecole à accepter cette donation. Par la suite, la valeur annuelle du prix a été successivement réévaluée.
Concours. Le concours consiste en une épreuve écrite sur un sujet de physique. Les candidats devront montrer qu'aux connaissances pratiques acquises aux manipulations, ils joignent la connaissance des notions théoriques enseignées au cours de physique.
Historique. Par testament olographe en date du 22 octobre 1874, M. Joseph Lebeault, pharmacien à Paris, décédé le 20 juin 1875, léguait à l’Ecole supérieure de pharmacie de Paris une somme de 10 000 francs, dont l’acceptation au nom de l’Etat fut autorisée par un décret du 8 février 1877. La valeur du prix fut ultérieurement fixée à 500, puis à 600 francs. Par la suite, la valeur annuelle du prix a été successivement réévaluée.
Concours. Le concours porte alternativement sur la Pharmacie et sur la Zoologie médicale. Il comprend une composition écrite et une épreuve pratique. Pour la Pharmacie : l’épreuve écrite porte sur un sujet de Pharmacologie générale ; l’épreuve pratique consiste en une reconnaissance de dix composés galéniques et de dix composés chimiques. Pour la Zoologie : l’épreuve écrite a pour sujet la Zoologie appliquée à la médecine ; l’épreuve pratique consiste dans la détermination de vingt produits animaux afférents à la matière animale.
Historique. Par son testament en date du 4 mars 1866, M. Frédéric-Edmée Laillet, ancien pharmacien à Paris, léguait à l’Ecole supérieure de pharmacie de Paris une somme de 20 000 francs pour la fondation de deux prix annuels d’une valeur de 500 francs. Par décret du 20 avril 1876, l’Ecole fut autorisée à accepter ce legs. Toutefois, en suite d’un jugement rendu par le tribunal de Pithiviers, le 7 janvier 1881, le montant dudit legs fut réduit à la somme de 14 278 fr. 50. En conséquence, par un arrêté du 24 mars 1882, fut institué un seul prix annuel porté à 600 francs et affecté alternativement à la Pharmacie et à la zoologie. Par la suite, la valeur annuelle du prix a été successivement réévaluée.
Concours. Le concours comprend trois épreuves : 1) Une composition écrite sur un sujet déterminé par l’Ecole ; 2° Une épreuve orale ; 3) Une épreuve de reconnaissance.
Prix Laroze - Analyse qualitative ou quantitative en chimie
Prix Gobley biennal - Sciences pharmacologiques
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Sur quelques glycols bitertiaires |
Historique. Par un testament olographe, en date du 20 août 1846, M Pierre-François-Henri Flon, ancien pharmacien, décédé à Paris le 5 juillet 1851, a légué à l’Ecole supérieure de pharmacie de Paris une somme de 16 000 francs pour fonder, sous son nom, un prix annuel et perpétuel en faveur du « meilleur mémoire sur une question de chimie ou de physique appliquée aux arts et à l’industrie, alternativement ». Par un décret du 8 juin 1854, délibéré en Conseil d’Etat, l’Ecole fut autorisée à accepter ledit legs et à organiser un concours pour l’attribution d’un prix de 900 francs. Par la suite, la valeur annuelle du prix a été successivement réévaluée.
Concours. La question à traiter par les candidats est arrêtée par le Conseil de l’Ecole et fait l’objet d’une publication pour chacune des spécialités scientifiques désignées par le fondateur.
Ce prix est décerné chaque année à l’auteur du meilleur travail intéressant la Phytothérapie. Son montant peut être proportionné à l’importance et à la valeur du travail subventionné.
Guide scolaire et administratif de l'étudiant en pharmacie : années 1885-1920. Programmes d'études et renseignements scolaires : années 1948-1949 ; 1953 ; 1957.