571 A propos d'une épidémie de Béribéri observée à Casablanca par MM. Saltet et Legrand. Par M. E. Jeanselme / Technique chirurgicale. Sur la cure chirurgicale et l'exstrophie de la vessie
Image : Cure chirurgicale de l'exstrophie vésicale par le procédé de Soubottin (Cloisonnement transversal du rectum et abouchement de la vessie dans le réservoir antérieur ainsi créé [d'après Katz]) / Cure chirurgicale de l'exstrophie vésicale par le procédé de Diakonow. Figure A. Taille, aux dépens de la muqueuse vésicale, d'un lambeau quadrangulaire destiné à tapisser le nouvel urètre (d'après Diakonow) / Figure B. Création d'un nouvel urètre par tunnellisation intra-sphinctérienne des tissus prérectaux (d'après Diakonow) / Figure C. Le lambeau quandrangulaire taillé dans la muqueuse vésicale, fixé à une sonde, va être ramené avec elle dans le nouvel urètre qu'il est destiné à tapisser (d'après Diakonow) / Figure D. Disposition du nouvel urètre prérectal et intra-sphinctérien, tapissé de muqueuse sur sa paroi antérieure (d'après Diakonow)
617 Quelques mots en faveur de l'hystérectomie par décollation antérieure par M. T. de Martel
Image : Figure 1. Un procédé vient immédiatement à l''esprit, c'est celui qui consiste à sectionner les pédicules vasculaires dans l'ordre naturel où ils se présentent / Figure 2. Pour placer la première pince sur les vaisseaux tubo-ovariens, il faut qu'il existe un espace libre sur le bord supérieur du ligament large, en dehors des annexes / Figure 3. Dès qu'une poche annexielle se développe entre l'utérus et la paroi, le pincement du bord supérieur du ligament large et du pédicule tubo-ovarien devient difficile / Figure 4. Il est clair que, dans ce cas, le pincement du bord supérieur du ligament large sera très laborieux sinon impossible / Figure 5. Dans le procédé de Terrier, pour pouvoir exécuter la section des ligaments larges entre les deux grandes pinces qui les enserrent, il faut que les annexes ne soient pas trop adhérentes à l'utérus / Figure 6. Il est aisé de voir que, dans un cas aussi complexe que celui-ci, la section des ligaments larges le long de l'utérus, comme dans le procédé de Terrier, ou la section de l'utérus sur la ligne médiane, comme dans le procédé de Faure, serait difficile
618 Quelques mots en faveur de l'hystérectomie par décollation antérieure par M. T. de Martel
Image : Figure 7. Dans le procédé de Terrier, la pince qui exerce des tractions sur le ligament large afin de décoller la poche annexielle déchire souvent les tissus sur lesquels elle est fixée / Figure 8. La décollation postérieure, pour être pratiquée, exige un utérus mobile / Figure 9. La face antérieure de l'utérus est presque toujours libre et il est très exceptionnel que le cul-de-sac vésico-utérin ne soit pas accessible aux instruments / Figure 10. Pincement des ligaments ronds à peu de distance de l'utérus et section du pli péritonéal ainsi formé. La pointe des ciseaux s'insinue sous le péritoine que soulève la pince et le sectionne au fur et à mesure / Figure 11. Le feuillet péritonéal antérieur est coupé d'un ligament rond à l'autre. Il est refoulé avec la vessie. On aperçoit l'utérus dénudé et, sur les parties latérales, la face profonde du feuillet postérieur du ligament large / Figure 12. Le feuillet postérieur du ligament large a été perforé dans sa partie tout à fait basse, là où le Douglas est presque toujours libre. Les pinces ont saisi l'utérus et les utérines à travers la brèche ainsi formée
619 Quelques mots en faveur de l'hystérectomie par décollation antérieure par M. T. de Martel
Image : Figure 13. Pour pincer les branches de l'utérine sans en manquer aucune, il faut saisir l'utérus dans les mors de la pince et le laisser échapper afin de ramasser les branches artérielles en un bouquet latéral / Figure 14. Le col utérin est sectionné. L'utérus s'élève. Les annexes sortent du ventre / Figure 15. Les annexes droites, sorties du ventre, éloignées de la paroi, se sont naturellement pédiculisées, il ne reste qu'à les pincer et à les sectionner / Figure 16. Ces deux gros kystes ont été enlevés d'un seul bloc, avec l'utérus, par décollation antérieure
625 Troubles laryngés & respiratoires et cradiophrénoptose par M. G. Scherb...
Image : Figure 1. Ao, foyer d'auscultation de l'aorte ; A, foyer d'auscultation de la nitrate ; B, pointe du coeur dans le décibitus latéral gauche ; C, pointe dans la position d'un quadrupède. En pointillé la submatité du coeur pendant l'expiration seule. Le foie est ptosé et basculé en avant / Figure 2. A remarquer le relâchement hypogastrique des muscles abdominaux, plus accusé de chaque côté de la ligne médiane
641 Kystes congénitaux du cou à paroi dermo-lymphoïde (kystes amygdaliens) par MM. A Broca et Masson
Image : Figure 1. 1er cas. sous l'épithélium pavimenteux stratifié, dépourvu d'éléidine, a, on voit une couche lymphoïde très épaisse, b, reposant sur un tissu fibreux pauvre en cellules fixes, c. Dans ce tissu fibreux, on aperçoit quelques vaisseaux lymphatiques bourrés de lymphocytes / Figure 2. 2e cas. Coupe totale du kyste / Figure 3. En a, épithélium très oedématié à gauche, en partie desquamé à droite ; b, sous-muqueuse enflammée superficiellement ; c, couche lymphoïde, limitée en haut et en bas par un tissu fibreux assez dense ; d, tissu d'inflammation chronique : nombreux vaisseaux à parois infiltrées de leucocytes en diapédèse ; deux artérioles, reconnaissables à leur membrane élastique festonnée, oblitérées par du tissu conjonctif