862 L'hystérectomie abdominale totale avec drainage péritonéal direct. Par M. Dartigues
Image : Fig. 1. L'abdomen est ouvert. Comme instrumentation d'écartement autostatique pour maintenir la région opératoire largement accessible et immobile, on voit, en haut, mon laparostat porte-valve, puis, en bas, mon laparostat simple qui donne un écartement complémentaire dans le diamètre transversal pour le champ de vision. Remarquez que ces divers écarteurs maintiennent admirablement les champs opératoires intra-abdominaux éversés en bordure, de telle sorte que les tranches de section laparotomiques sont absolument protégées et qu'on n'a pas besoin d'appliquer de petites pinces fixatrices de compresses. Comme instrumentation de préhension, mon hystérolabe tire sur l'utérus (évidemment il n'est applicable qu'à de petits utérus). Comme instrumentation d'hémostase, mes deux pinces angiostatiques, l'une courbe sur le ligament utéro-ovarien, l'autre droite sur le ligament rond : deux pinces leur faisant face ; entre les deux groupes, section du ligament large / Fig. 2. Ici l'hémostase utéro-annexielle est complète. Le vagin est saisi sur sa paroi antérieure par deux petites pinces tire-balle qui déterminent un pli d'attraction que les ciseaux courbes vont sectionner pour y faire en quelque sorte une colpotomie antérieure par voie abdominale / Fig. 3 et 4. A gauche, par la colpotomie antérieure abdominale, saisie du col utérin avec une pince de Museaux courbe. A droite, en tirant sur le col, on fait la colpotomie circulaire qui finit par détacher complètement l'utérus. Ce temps correspond à l'enlèvement de «la bonde», comme disait Péan, mais par la voie inverse
896 Technique de l'anastomose termino-terminale de l'intestin grêle avec le gros intestin. Par Henri Duboucher...
Image : Fig. 1. Les pinces repères n'ont pas été représentées. Les deux segments de l'intestin sont adossés en canon de fusil par leur zone d'insertion mésentérique ; le premier fil est noué ; une aiguille courbe passe le deuxième en chargeant toute l'épaisseur des mésos / Fig. 2. Les trois derniers fils cardinaux sont passés et faufilent deux points sur le gros intestin. On va lier celui qui réunit les bords libres en adossant soigneusement les séreuses, puis les deux autres avec la même précaution / Fig. 3. Les fils cardinaux sont noués, les intercardinaux sont passés et faufilent aussi deux points sur le gros intestin. Ils seront noués successivement
940 Fracture bicondylienne transverso-horizontale du fémur par balle. Consolidation vicieuse - genou en flexion - mouvements imperceptibles - reconstitution de l'articulation par une nouvelle coupe de l'extrémité fémorale et interposition musculaire - guérison parfaite. Par E. Juvara... / Opération / Suites opératoires
Image : Fig. 1. 2, radiographie prise avant l'opération ; 1, schéma de cette radiographie : A, fragment diaphysaire ; B, fragment condylien ; C, cal vicieux ; F, ligne de fracture ; R, rotule bloquée contre le bec proéminent formé par le fragment épiphysaire ; 3, radiographie prise 10 mois après l'opération / Fig. 2. Différents temps de l'opération : D, partie à enlever pour donner à l'extrémité fémorale un profil presque normale ; E, en pointillé, lame musculaire étalée au-devant de l'extrémité fémorale et la rotule
972 Syringomyélie et spina-bifida combinés. Le syndrome hydromyélique, épendymaire et arachnoïdien. Par MM. M. Klippel et A. Feil
Image : 1, La première gouttière, large et peu profonde à son origine, se termine en formant un angle très aigu. 2, La deuxième gouttière siège dans la région dorsale moyenne ; elle est très analogue à la précédente et se termine également à angle aigu intérieur. 3, Une des nombreuses dépressions superficielles qui donnent à la moelle lombaire un aspect bosselé. Coupe E. F. Située près de l'origine de la première gouttière. Cette gouttière apparaît, à ce niveau, large et peu profonde ; elle se rétrécit en descendant et pénètre profondément dans la moelle. Coupe G. H. Remarquer la gouttière qui s'enfonce profondément dans la moelle.