579 Chronique scientifique. Du déterminisme de la forme sur le vol et la vitesse de l'oiseau, par le Dr Joseph Cousin
Image : Fig. 1 L'oiseau peut être considéré comme formé de deux cônes accolés par leur base. Le cône de de pénétration a pour rôle de supprimer les résistances, tandis que le cône postérieur ou d'utilisation est pressé par la veine fluide écartée par le cône de pénétration et par l'air canalisé ou mis en mouvement par les ailes / Fig. 2 Etude du cône de pénétration dans le plan horizontal.- Si nous faisons maintenant dans ce cône de pénétration une section horizontale passant par son grand axe, nous obtenons le triangle KAH, dans lequel nous pouvons considérer le petit triangle DAC que forment le bec et la tête. KH représente le maître-couple, DC la largeur de la tête, AO la longueur de la tête et du cou et AE la longueur du bec au milieu de la tête
581 Chronique scientifique. Du déterminisme de la forme sur le vol et la vitesse de l'oiseau, par le Dr Joseph Cousin
Image : Fig. 3 Si on examine un oiseau en plein vol, couché horizontalement dans l'air, on voit que son grand axe suit la partie supérieure du corps et le divise en deux parties fortement inégales : l'une supérieure, très petite, est légèrement bombée, tandis que l'inférieure, qui comprend toute la partie située au-dessous des épaules, présente une courbure très marquée / Fig. 4 Comme nous l'avons fait dans la plan horizontal, traçons le plan vertical du maître-couple en abaissant la perpendiculaire OP de l'épaule sur le plan le plus inférieur du bréchet, puis réunissons le point A' au point P. Nous construisons ainsi dans le cône de pénétration le grand triangle PA'O dans lequel se trouve inscrit le petit triangle bA'E' formé par la tête et le bec ; ce qui nous donne, ces triangles étant semblables, la relation suivante : A'E'/A'O = E'b/OP
583 Chronique scientifique. Du déterminisme de la forme sur le vol et la vitesse de l'oiseau, par le Dr Joseph Cousin
Image : Fig. 5 Plan horizontal.- Si l'oiseau augmente sa vitesse soit par des battements plus forts et plus rapides, soit par l'augmentation de sa canalisation, s'il vole à voile, il en résulte que, sous l'influence de cet accroissement de vitesse, la veine fluide s'écartera davantage sur l'angle formé par la tête et le bec rebondira sur les côtes et s'étalera plus en dehors / Fig. 6 Allongement du cou.- Ne pouvant réduire son angle, l'oiseau allonge son cou. Grâce à cet artifice, la veine fluide ayant un parcours plus long peut revenir sur le corps, tangente au maître-couple comme dans la vitesse moyenne ; l'oiseau recouvre ainsi la force qui menaçait de se perdre
587 Chronique scientifique. Du déterminisme de la forme sur le vol et la vitesse de l'oiseau, par le Dr Joseph Cousin [Dr Joseph Cousin]
Image : Fig. 8 Vitesse minima. En effet la vitesse s'abaissant au-dessous d'une certaine limite, l'air ne sera plus suffisamment écarté, et la veine fluide viendra se refermer en avant du cône postérieur d'où résistances à l'avancement, réduction de la poussée pour la propulsion et surtout de la sustentation / Fig 9 En effet, l'oiseau pourrait encore continuer à avancer lentement avec une vitesse réduite grâce à la canalisation de l'air sous les ailes, mais ce qui lui manquerait serait la sustentation, car les forces insuffisamment écartées glisseront le long du cône postérieur dans sa partie inférieure, au lieu d'arriver sur celui-ciavec une certaine inclinaison, c'est-à-dire avec force pour le pousser par dessous
631 Chronique scientifique. Du déterminisme de la forme sur le vol et la vitesse de l'oiseau, par le Dr Joseph Cousin
Image : Fig. 1 Cône postérieur.- Sur les côtés du corps, les fils convergent sous la queueet forment très exactement un cône dont le sommet est au niveau de leur enchevêtrement, à quelques centimètres en arrière du corps / Fig. 2 Au-dessous, les fils restent symétriquement rangés chacun de leur côté et laissent sur la partie médiane correspondant au bréchet, sur une largeur de 5 millimètres environ, une zone bien dégarnie. Arrivés à la partie postérieure, les fils convergent, glissent entre les pattes et viennent s'entrecroiser en arrière / Fig. 3 Sur le dos, les fils offrent une disposition plus caratéristique. Bien séparés à droite et à gauche, ils laissent sur la ligne médiane un espace assez considérable, où ils ne restent jamais, même si on les y place au départ, ce qui montre que le courant d'air les entraîne sur les parties latérales. Arrivés à l'extrémité du corps, c'est-à-dire vers la racine de la queue, les fils quittent la face supérieure, contournent le cône du corps, passent au-dessous de la queue et s'entrecroisent en arrière des pattes