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1916, n° 21, partie médicale. -
Paris : J.-B. Baillière et fils,
1916.
Cote : BIUP P15196, 1916, n°21.
Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)
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101 Une ambulance chirurgicale automobile, par Raoul Monod
Image : Fig. 1. - A, camion de stérilisation ; B, camion de radiographie ; C, camion de pharmacie ; V, voiture de blessés arrivant ; I, tente Tortoise ; 2, 2, salles d'opérations ; 3, salle de stérilisation ; 4, tentes-bivouac ; p, passage couvert ; P, salle de pansements ; H, salles d'hospitalisation ; Ho, salle d'officiers / Fig. 2. - L'intérieur du camion de radiographie
110 L'amputation de Gritti au point de vue de la prothèse, par E. Mériel
Image : Fig. 2. - Photographie d'un moignon d'une amputation de Gritti (faite le 29 novembre 1915), prise fin avril 1916, cas VII / Fig. 3. - Radiographie d'une amputation récente de Gritti (cas VIII, 2 mars 1916). État du moignon, os et parties molles deux mois après au moment de l'appareillage
121 Notre technique actuelle du traitement de la scoliose (suppression du Hamac, passage de feutres, fenêtres, etc.), par le Dr Jacques Calvé. A. - Confection de l'appareil
Image : Fig. 1 Le hamac exerce une force réactionnelle qui repousse en avant la gibbosité et qui agit ainsi dans le sens de la détorsion vertébrale / Fig. 2 Une bande de toile d'une largeur de 10 centimètres et nous la tendons fortement derrière la gibbosité sur le sujet debout. Cette bande est fixée en haut dans une ceinture scapulaire plâtrée, et en bas dans une ceinture pelvienne plâtrée, ceinture que nous faisons à ce moment-là même, en moulant très soigneusement les épaules et le bassin / Fig. 3 Quand le sujet sera couché sur le cadre et soutenu par cette bande, on voit que, immédiatement, il se mettra en cyphose comme dans le hamac, et la portion de bande rétro-gibbeuse déjà très tendue, mais qui allait d'une ceinture à l'autre, en ligne droite, par le plus court chemin, devra maintenant courir le long de la convexité postérieure plus proéminente de la gibbosité. Comme la ceinture pelvienne, fixée par des sous-cuisses ne peut remonter, la bande se tend au maximum et repousse en avant la gibbosité
125 Notre technique actuelle du traitement de la scoliose (suppression du Hamac, passage de feutres, fenêtres, etc.), par le Dr Jacques Calvé. B. - Pendant le port de l'appareil
Image : Fig. 8 Repousser la gibbosité par les feutres / Fig. 9 Il ne faut jamais, dans une scoliose quelconque, surtout dans une scoliose un peu forte, placer les feutres sur la face externe d la gibbosité / Fig. 10 Ce qu'il faut faire.- Quand on traite une scoliose forte, il faut : au début, placer les feutres en arrière et en dedans de la gibbosité, d'une part ; il faut, d'autre part, placer des feutres en avant de la moitié antérieure et gauche du thorax : l'effet total est une dérotation vertébrale / Fig. 11 Une pince conduit le feutre de la grande fenêtre à la face postérieure du bras droit ; une corde est fixée au coin antéro-inférieur du feutre. Celle-ci est glissée sous le petit pont de plâtre sous-axillaire droit, et une traction assez forte sur cette corde permet d'amener le feutre sous ce pont de plâtre
137 Drainage au goutte à goutte urétéro-vésico-urétral dans les néphrotomies et pyélotomies, par le Dr Maurice Devroye
Image : Fig. 1 L'un de ces drains communiquait avec un irrigateur laissant s'écouler une solution de permanganate de potasse à 1 p.10 000 par gouttes successives, et l'autre servant à ramener le liquide injecté en même temps que les urines dans un vase placé au pied du lit du malade / Fig. 2 Le système de drainage au goutte à goutte, préconisé par Carrel dans sa méthode de traitement des plaies nous avait donné des résultats très appréciables dans toutes les blessures de guerre et c'est pourquoi nous l'avions préconisé pour obtenir dans ce cas un lavage continuel et soigneux du bassinet. Quelle ne fut pas notre surprise le lendemain, en constatant que le permanganatene sortait pas par le drain de retour que nous avions établi, mais par le drain de siphonnage vésical que nous avions laissé dans la vessie infectée
138 Drainage au goutte à goutte urétéro-vésico-urétral dans les néphrotomies et pyélotomies, par le Dr Maurice Devroye
Image : Fig. 3 On suture tous les tissus avoisinants au catgut et la peau aux crins de Florence ou à la soie. Il est bon de laisser pendant deux à trois jours un drain ordinaire dans la plaie opératoire, jusqu'à la loge rénale / Fig. 4 S'il s'agit d'une néphrotomie, on incise le rein jusqu'au bassinet et l'on pousse la sonde de Nélaton préparée jusqu'où il est possible de le faire. On la lie ensuite à la capsule du rein ou aux tissus musculaires avoisinants. Après quoi, on suture le rein par la méthode de néphrorraphie habituelle, et on laisse un draindans la loge rénale / Fig. 5 Il suffit pour cela de posséder la canule spécialement réservée à cet usage par la maison Gentile et une pince à serrement progressif qui règle le débit des gouttes. Tout ce système aura été soigneusement stérilisé et préparé avant l'opération
177 Le signe de la main en marteau et de la main plantaire dans la paralysie cubitale, par le Dr Hesnard / Observation I
Image : Fig. 2. - Perspective des métacarpiens et comparaison des angles métacarpo-phalangiens dans « la main en marteau » (schématique) / Fig. 3. - Schéma du déséquilibre des muscles moteurs des doigts dans la « main en marteau » / Fig. 4. - « Main en marteau ». Remarquez la saillie palmaire métacarpo-phalangienne, la cambrure dorsale correspondante et l'enroulement de la main en col de cygne / Fig. 5. - « Main plantaire » à droite de la figure, main normale à gauche. On voit distinctement la saillie palmaire caractéristique au niveau des deux derniers doigts, sur la main paralysée. Ce signe, premier degré du précédent, n'est pas très apparent et doit être recherché
204 Hypermyotonie ou contracture secondaire dans les paralysies des nerfs périphériques par blessure de guerre, par André Thomas
Image : Fig. 1 et Fig. 2 Lorsqu'on invite le malade à élever ses membres supérieurs perpendiculairement à l'axe du corps, les mains tombant naturellement en pronation, la main malade fait un angle plus ouvert avec l'avant-bras que la main saine, elle est donc moins tombante / Fig. 3 Si, dans la même attitude, les mains sont placées en supination, la face palmaire regardant par conséquent en haut, la main tombe davantage que la main saine, la première fait avec l'avant-bras un angle moins ouvert que la deuxième / Fig. 4 La flexion passive (poussée au maximum) de la main sur l'avant-bras est plus marquée du côté droit, mais la différence entre les deux côtés est moins saisissante que pour la flexion
206 Hypermyotonie ou contracture secondaire dans les paralysies des nerfs périphériques, par blessure de guerre, par André Thomas
Image : Fig. 8 et Fig. 9 Voici un blessé du mois de mai 1915 qui a été atteint d'une paralysie du radial et du médian du côté gauche ; la paralysie du radial a rétrocédé progressivement, la paralysie du médian s'est améliorée, mais au mois de décembre notre attention fut attirée par l'attitude spéciale que prenait l'index, attitude qui s'est progressivement accentuée et dont la mobilisation ou les appareils n'ont pu venir à bout / Fig. 10 Chez un troisième soldat dont le médian a été atteint et se trouve en voie d'amélioration, la contracture atteint tous les faisceaux fléchisseurs des doigts, mais davantage les faisceaux de l'index et du médius