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1932-1933. -
Paris,
1932-1933.
Cote : 112580.
Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)
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[Sans numérotation] Sommaire
Image : Maisons fières dans leur rusticité, voici la place à portiques de Monpazier, vieille bastide soleilleuse. Nous sommes en Périgord, pays riche d’histoire dans ses villes, ses bourgs et ses villages— et de préhistoire dans ses grottes
[Sans numérotation] Le Périgord, par André Maurois
Image : Une vigne ; une ferme qui a bien plutôt l’air d’une gentilhommière ; une vue de la Dordogne ; trois aspects du bel et lumineux Périgord. La souche est des confins du Bordelais, la ferme est aux environs de Sarliac-sur-l ‘Isle et la rivière Dordogne est ici contemplée du haut de Domme (Environs de sarlat) qui domine de 150 mètres le splendide paysage de la vallée
[Sans numérotation] Le Périgord, par André Maurois
Image : Souvent, dans la vallée de la Dordogne, de frissonnantes lignes de peupliers suivent la rivière, ou bien guident une allée vers quelque beau château. Ci-dessous : dans la vallée de la Vézère ou beaucoup d’arbres, encore, ornent des bords charmants, un coin des grottes fameuses des Eyzies. — Page 13 : Balcon fleuri au bourg de Cadouin, dans cette même région désormais aussi recherchée pour son pittoresque que pour les secrets de sa préhistoire
[Sans numérotation] Le Périgord, par André Maurois
Image : L’église de Domme. Cette petite ville de Domme n’est pas seulement comme un belvédère d’où l’on découvre de longues boucles de l’admirable Dordogne ; elle s’entoure de vieux remparts ou perdurent des portes du XIIIe siècle ; son hôtel de ville est un bel édifice du XIVe ; elle possède encore d'autres prestigieux souvenirs… C'est un lieu a tous égards fort pittoresque. — Page 15, le curieux village de Bourdeilles, sur la Dronne
[Sans numérotation] La nymphe Dordogne, par André Thérive
Image : Périgueux, sur la rive droite de l’Isle. C’est là, autour de la cathédrale Saint-Front, qu’est groupée la vieille ville médiévale séparée des quartiers modernes par d’agréables promenades. Cette cathédrale Saint-Front est en France l’une des plus puissantes oeuvres de l'art roman-byzantin. En forme de croix grecque, elle porte cinq grandes coupoles a lanternons. L'ensemble est de la plus réelle grandeur. L'on pense qu'il fut édifié au début du XIIe siècle
[Sans numérotation] Jardins. Les XVe et XVIe siècles, par Albert Flament
Image : Vue du château, du jardin et des écuries de Villandry. De l’ancien château féodal, il ne reste qu'un donjon. L’on admire aujourd’hui un bel édifice qui fut entièrement rebâti en pur style de la renaissance vers le milieu du seizième siècle. Grandiose par ses assises qu'entoure de toutes parts l'eau des douves, gracieux par les bâtiments de sa cour d'honneur, le château de Villandry jouit en outre du prestige de ses jardins
[Sans numérotation] Jardins. Les XVe et XVIe siècles, par Albert Flament
Image : Une partie des jardins d’ornement du château de Villandry, reconstitués à force d’énergie, de science et de gout, dans l'esprit qui présida jadis à leur création. Et Villandry offre aujourd'hui le spectacle de ce qui peut être donné dans toute l’Europe, certainement, comme modèle de jardin du XVe ou du XVIe siècle. On y peut évoquer Ronsard et Montaigne / Détail des jardins potagers auxquels le restaurateur de Villandry apporta autant de soins attentifs qu'aux jardins d'ornement. Les fleurs les fruits et les légumes étaient nécessaires, pensait-il, aux habitants du château, les uns ne sauraient être exclus au détriment des autres… Et l'on voit la le thym et l'estragon se méler a la verveine et au romarin
[Sans numérotation] Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : Page 22, un mur de verre : armature de fer et de ciment, alvéoles de verre légèrement teinté de vert. Sous le soleil, la lumière d'une maison ainsi bâtie est à la fois vive et douce, et quand le soleil décline, des projecteurs disposés au dehors le suppléent si exactement que l'on ignore que la nuit vient. ICI, détails d'un boudoir suspendu (Coté jardin) avec ses glaces limpides ou jouent des reflets
[Sans numérotation] Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : Ces quelques vues de la maison aux murs de verre permettent de juger à quel point elle est traversée de lumière. L’escalier ci-contre conduit du rez-de-chaussée, lieu professionnel, au «hall» qui est un lieu de réunion familiale, de réception, d'agrément… cet escalier peut se clore par le bas, mais c'est au moyen d'une porte de verre doublée d'une fine toile métallique. Page 25, en bas, un bureau secrétariat, dont deux cotés sont amovibles
[Sans numérotation] Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : Ci-dessous, une partie du « hall » : le plan supérieur est constitué par une galerie sur laquelle donnent les chambres à coucher un petit salon est grand ouvert, au plan inférieur et à droite. — Ci contre, porte d'aluminium, à glissière; tapis de caoutchouoc
27 Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : L’intérieur du « boudoir suspendu» que l’on a vu précédemment (page 23). Cette pièce sobre et jolie, différente des autres par une nuance d'intimité plus close, et qui concilie la simplicité et le confort est réservée à la maitresse de maison
28 Murs de verre, par René De Laromiguière
Image : Sur une pelouse caressée de soleil, des petites filles liées par les mains se nouent en bouquet ou se dénouent comme une souple écharpe blanche. Il n’est que d'interroger leurs visages heureux pour savoir quelle joie dégage la gymnastique harmonique
[Sans numérotation] La collection du Docteur G. Viau, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Certes. Ce nu n'est pas signé. Mais peut-on ne pas l’attribuer à Delacroix ? Il est aux armes du héros. Oeuvre de sa maturité, il réalise sa gloire intégrale. Malgré son poids et sa densité, cette chair est tout imprégnée du plus pur des idéalismes. Sous la masse de la chevelure la tête se détourne, la figure se dérobe et l'exquis incarnat de l'oreille dit la pudeur du modèle et l'émotion du peintre
[Sans numérotation] La collection du Docteur G. Viau, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Le Dr Viau accrocha ce Renoir au meilleur de ses cimaises. Le lyrisme charnel du peintre a tant d’amour pour chanter cette ronde et rustique enfant qu’il en atténue l'épaisseur. La lampe merveilleuse que seuls les grands artistes allument dans les plus humbles modèles illumine cette peau juvénile. Et, par la magie rose et bleue du plus enivré des pinceaux, la gardeuse est fille des dieux
[Sans numérotation] La collection du Docteur G. Viau, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Au parc Monceau... » C’est un Claude Monet de 1885. Comme le soleil rougit de ses aurores, le peintre de Giverny n’aimait pas ses débuts, il se jugeait très mal représenté par cette toile adorable. Mais Viau n’avait pas l’air de voir le regard noir dont, a chaque visite, il accablait l'oeuvre. C'est un monet inédit avec ses personnages aux attitudes intimes et sa lumière criblée par le tamis foliaire
[Sans numérotation] La collection du Docteur G. Viau, par le Docteur Fernand Vallon
Image : Cher Cézanne, quand gesticulant et parlant haut, le nez rouge sous ton vieux melon, tu te hâtais vers cette montagne Sainte-Victoire qui fut tes délices et ton tourment, tu faisais figure de vieux fol. Le boutiquier d’Aix s’esclaffait et tous les polissons te jetaient des pierres. La voila, cette colline dont tu fis un parnasse. Une génération de peintres allait s'essouffler a la gravir. Or toi, japonisant, tu l'as peinte dans le matin calme, comme un petit Fusiyama
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Image : Comme permet de le juger cette photographie, c’est dans des locaux abondamment baignés de lumière que s’effectue le conditionnement de nos spécialités, Pancrinol, Hépacrine
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Image : Si une fine gastronomie est à coup sûr un signe de civilisation, celle-ci apparait déjà, comme on le voit aux halles de Paris, dans l'abondance et l’afflux régulier des matières premières qui sont à la base de l’art
[Sans numérotation] Gloire de la cuisine, par Abel Bonnard
Image : Il est bon et il est juste qu’un serviteur de la bouche ait un air de desservant et qu’il paraisse officier lorsqu’il découpe une volaille dorée à craquer. Il est meilleur encore que de jeunes cuisiniers montrent des yeux spirituels et gais : ainsi rejoignent-ils les artistes, fils des dieux et semblent-ils proclamer l'innocence du péché de gourmandise. Toutes les choses exquises, au demeurant, ne sont-elles pas des présents du ciel ?
[Sans numérotation] Gloire de la cuisine, par Abel Bonnard
Image : Entre les « légumes nourris de rosée», le chou possède des mérites singuliers. D’abord, il prospère dans les campagnes françaises, puis, par de mystérieuses affinités avec un mammifère lui - même fort répandu (sus vulgaris), il se prête à des festins sans faste et cependant ravissants. Enfin, au potager, le vert tendre des choux, sur quoi pleura de bonheur un matin de printemps, enchante l'oeil des peintres
[Sans numérotation] Propositions sur la cuisine française, par Georges Duhamel
Image : «Avant de traduire le génie d'un peuple, la cuisine exprime les ressources d’un sol, d'un pays. Un grand repas... requiert orgueilleusement tous les règnes de la nature... Pourtant, malgré les réquisitions exotiques, on peut dire que les éléments les plus frais, les plus évanescents, les plus délicieusement périssables, l'art culinaire les demande au sol natal ».
[Sans numérotation] Propositions sur la cuisine française, par Georges Duhamel
Image : « La France est un heureux pays... qui broie son froment. » Et le pain à pris chez elle une valeur de symbole. Couleur d’or comme le blé, il représente l’aliment par excellence et, sinon la richesse, du moins ce qui est nécessaire et suffisant à la vie. Au temps révolu des cultes, l'on disait aux petits enfants que gaspiller le pain était un grave péché
[Sans numérotation] Gastronomie Gasconne, par Marcel Prévost
Image : Il est en quelque sorte classique d’avoir de l’esprit au sujet des concours agricoles. À la vérité, l’éloquence qui s'y déploie et claque au vent comme un drapeau, dans la poussière du foirail, prête quelquefois à la moquerie ; mais non point le long, minutieux et toujours anxieux effort par lequel l'éleveur produit un boeuf magnifique ou des moutons délectables ou telle autre matière vivante destinée a fournir aux combinaisons de la gastronomie un matériau digne de ce grand art
[Sans numérotation] Éloge de l'ail, par J. J. Brousson
Image : Dans un marché aux primeurs, à orange en Vaucluse, les caisses de « pommes d'amour» que Paris appelle tomates. «Sacrilège... S’exclame Jean-Jacques Brousson. Ces gens de Pantruche ne savent pas que ce légume cardinal, c’est le dictame qui guérit le pieux Énée, blessé par une flèche. » Et il ajoute, plein d'expérience et de raison : « La pomme d'amour sans ail, pomme d'angoisse. Mais comme dans toutes les accordailles, il y a le tour de main. » Et notre uzétien s'accorde ici complètement avec M. Marcel Prévost
[Sans numérotation] Éloge de l'ail, par J. J. Brousson
Image : Les éléments primordiaux de la bouillabaisse se trouvent, comme on sait, dans un panier de poissons petits et gros. Poissons méditerranéens, s’entend, car il n’est de possible bouillabaisse qu'aux rivages provençaux. Pour elle, on prend à la faune de la mer latine le bar et la rascasse, la rascasse surtout, puis quelques moindres animaux aquatiques et l'on demande aux flores potagères le fenouil et le persil, le safran et la tomate. Et l'ail donne a l'ensemble son caractère, sa vigueur, son accent
[Sans numérotation] Ornement de la table, par Albert Flament
Image : Une argenterie d’un modernisme raffiné, un surtout plein de riches reflets, des cristaux purs, des nappes immaculées... Voilà des tables qui, bien mieux que luxueuses, sont appétissantes : c’est un fait bien connu des médecins que la façon de sertir un repas peut très heureusement exciter la faim. Or, les tables les plus modestes peuvent au moins réaliser un luxe de fleurs des champs et d'extrême netteté
[Sans numérotation] Ornement de la table, par Albert Flament
Image : Est-ce à cause de ce paravent fleuri d’oiseaux et de couples galants ? Ou de ces couverts trop seuls pour n'être point destinés à se rapprocher ?... Il semble que dans la fête intime qui se prépare, la bonne chère ne doive être que préface - ou piège- et que certain gilles ne soit la que pour conseiller aux convives de s'embarquer… A la watteau
[Sans numérotation] L’alsace à table, par André Lichtenberger
Image : Porteuses de foie gras et gibier des quérets d’Alsace. « Des deux côtés du Rhin, les meilleurs observateurs ont célébré de tout temps l'excellence des produits naturels de l’Alsace... Point de pays où il y ait tant de commodités pour la vie de l'homme». L'on comprend louis le germanique, qui revendiqua l'alsace…
39 Gastronomie Normande, par Jacques Boulenger
Image : «Comment ne mangerait-on pas bien en Normandie ? C’est la terre de la crème et du beurre, des bestiaux et des prés-salés... de l'abondance en tout. La vie y est traditionnellement plantureuse »
[Sans numérotation] Gastronomie Normande, par Jacques Boulenger
Image : La terre et la mer, la basse-cour et le port de pêche fournissent à l’envi à la gastronomie normande la matière de ses chefs-d'oeuvre. Le poulet des fermes profondes, trapues et cossues rivalise avec les soles de la manche ou de l'océan pour obtenir — cruelle façon de parler — Les suffrages des gourmets, mais le beurre et la crême exquis font régner l'accord, onctueusement
[Sans numérotation] Gastronomie parisienne, par André Thérive
Image : La blanche, la légère, l’admirable farine, si nécessaire aux parisiens ! Le prélude à la confection des pommes frites qui sont le régal des midinettes ou, plus souvent peut-être, un trompe-fringale gaiment accepté. Et le camarade-litre, plein d’un élixir de fraternité
[Sans numérotation] Gastronomie parisienne, par André Thérive
Image : « La friture de Seine ou de Marne n’a pas de raison d'être méprisée : surtout quand le goujon assez desséché pour ne garder aucune odeur de vase est consommé au son des accordéons et des pianos mécaniques, à Alfortville ou à Gagny ». — L’un de ces étalages de comestibles, innombrables a paris, et qui, pourtant, dans certaines rues, sont doublés par les éventaires mobiles et inquiets de Crainquebille
[Sans numérotation] Gastronomie parisienne, par André Thérive
Image : Il n’est point de repas digne de ce nom qui ne doive, vers sa conclusion, marier la saveur fine et forte du fromage aux arômes d’un vin vigoureux. Comment oublier, cependant, que l’on voit parfois, à Paris, un quart de brie et un morceau de miche constituer a eux seuls un repas ! A cet égard, le fromage de France, qui est aussi divers que délicieux, a quelque chose de touchant et de providentiel
[Sans numérotation] L'accord parfait des vins et des mets, par Curnonsky
Image : Gloire au vin, tel du moins que la France sait en user ! Le vin est toute beauté dès qu'il est conçu, conçu par le baiser de la lumière aux pampres. Un grain de raisin, lustré de rosée, à un orient de perle. Par la plus merveilleuse alchimie, le vin absorbe et garde en lui, très réellement, du soleil. Il est clarté, franchise, joie, vérité. Si la France et l'Algérie pouvaient le donner a l'Europe comme de l'eau, la face du monde en serait changée.
[Sans numérotation] Bucca in Arte, par le Docteur Fernand Vallon
Image : A droite, l’esprit avec son orgueil et ses disciplines. Manet prêche la réforme au bourgeois Qui ricane. Il n’était guère question de déjeuner, en vérité, et si les provisions sont sur le gazon c’est qu’on a renversé la marmite afin de mieux se battre. À gauche, la chair. Faune et nymphe sont de Rubens. Mais leur splendeur tenta jordaens quilles copia. Deux fois ainsi, au musée, sourit le faune bonasse et la nymphe empanachée fait hommage d'un cep a l'opulence des raisins