341 Mémoires originaux. Expériences sur la physiologie du cervelet, par le Professeur G. G. J. Rademaker...
Image : Fig. 2. 1, 2. Chien décérébellé tenu en l'air, l'animal ne montre pas d'oscillations, lorsque le tronc pend passivement vers le bas (1), non plus lorsque l'animal tient le corps activement levé (2). 3, 4. Autre chien décérébellé soutenu en l'air dans la position dorsale ; également pas d'oscillations. 5, 6. Troisième chien décérébellé. Les oscillations, qui font défaut l'animal étant tenu en l'air (1), reviennent immédiatement dès que les pattes reposent sur le sol (2). Comme le démontrent les n°s 2-5, les muscles du tronc n'accusent pas d'atonie chez les animaux décérébellés soutenus en l'air
347 Mémoires originaux. Expériences sur la physiologie du cervelet, par le Professeur G. G. J. Rademaker...
Image : Fig. 10. 1. Chien décérébré debout, passivement soutenu du côté droit. 2. Chien décérébellé debout / Fig. 11. 1. Chien thalamique (hémisphères cérébraux extirpés) couché sur le dos. 2. Dans cette position ni l'attouchement, ni la pression sur les plantes des pieds ne provoquent l'apparition du tonus de soutien ; les pattes ne sont pas en extension, mais restent fléchies. 3. Placé debout la contrepression provoque immédiatement un tonus de soutien suffisamment fort pour soutenir le corps. 4. En prenant un pli de la peau du dos le tonus de soutien disparait et les 4 pattes s'affaissent
349 Mémoires originaux. Expériences sur la physiologie du cervelet, par le Professeur G. G. J. Rademaker...
Image : Fig. 13. 1. Chien décérébellé, couché sur le dos, le museau dirigé en haut. 2. L'animal soulève une planche chargée de 3 kilogrammes, placée sur la plante des pattes fléchies / Fig. 14. 1. Chien placé debout sur la patte antérieure droite ; la patte en position moyenne, le pied fixé sur le sol. 2. Le tronc déplacé passivement vers le côté droit ainsi que la patte va en adduction. Le tonus de soutien disparait et la patte s'affaisse. 3. Le tronc déplacé en arrière ainsi que la patte est dirigé en avant ; le tonus de soutien disparait également. 4. Le tronc déplacé en avant, encore affaissement de la patte, qui se fléchit dans le coude
352 Mémoires originaux. Expériences sur la physiologie du cervelet, par le Professeur G. G. J. Rademaker...
Image : Fig. 17. 1. Chien (décérébellé les yeux fermés) placé avec la patte antérieure droite sur une bascule. Le tonus de soutien de la patte, qui est placé en forte abduction, est presque nul. 2. Le tronc est remué passivement vers le côté droit, ainsi que l'abduction diminue. Le tonus de soutien augmente, le coude s'étend, la patte va en extension et s'arc-boute en dehors, ainsi que la bascule devient renversée. 3. Lorsque la patte a atteint la position moyenne, le tonus de soutien et l'extension sont encore plus fortes