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Tome 63, 1937. -
Paris : Masson,
1937.
Cote : 90027.
Exemplaire numérisé : BIU Santé (Paris)
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505 Séance du 14 Avril 1937. Présentations de malades. Cancer du testicule (embryome), de forme anormale, bilobée. Castration, suivie d’ablation d’une adénopathie lombo-aortique néoplasique. Guérison datant de cinq ans et demi, par M. J. Braine
Image : Embryome, du testicule (J. Braine). 1° En haut. — Aspect de la pièce rie castration : la masse néoplasique est anormalement étranglée, vers son milieu, par l’épididyme. 2° En bas. — A la coupe, la tumeur présente l’aspect aréolaire, géodique, habituel dans les embryomes
532 Séance du 21 Avril 1937. Communications. Pâleur-hyperthermie modérée, syndrome habituel des suites immédiates des opérations chirurgicales, par M. A. Hustin
Image : Fig. 1. Vaso-constriction et hyperthermie persistante. Gastrectomie pour ulcère de l’estomac térébrant. T. R., température rectale ; T. P., température des pieds ; 1, injection intraveineuse de sérum salé hypertonique ; 2, injection intraveineuse de sérum glucosé à 30 p. 100 et de 15 unités d'insuline ; 3, injection intramusculaire de 50 centimètres cubes sérum salé ; 4, injection intraveineuse de 50 centimètres cubes de sérum salé à 20 p. 100 et 100 centimètres cubes de sérum glucosé à 30 p. 100 et d'insuline ; 5 et 6, transpiration / Fig. 2. - Même cas que figure 1: température différentielle, image des variations du calibre des vaisseaux périphériques
586 Séance du 28 Avril 1937. Communications. Anévrysme de la carotide interne droite. Notes neurologiques, chirurgicales et anatomopathologiques concernant un cas observé et opéré, par Mm. A. Jirasek, et K. Henner et H. Sikl
Image : La carotide interne (en bas) entrant dans l’anévrysme ; e, membrane limitante interne ; M. tunique moyenne ; i, tunique épaissie en plaque, au niveau de la transition de l'artère en paroi de l’anévrysme ; t, les thrombus de fluxion à l'intérieur de l’artère et de l’anévrysme ; d, fissures de la paroi artérielle, provenant de l’opération ; h, épanchement sanguin dans l’adventice de l’artère. Coloration par la résorcine-fuchsine de Weigert (pour le tissu élastique), l’hémotoxyline ferrique et d'après van Gieson. Grossissement : 10 fois
617 Séance du 5 Mai 1937. Communications. Intérêt et technique de la chirurgie électrique: la chirurgie vésicale par la haute fréquence, par M. Maurice Heitz-Boyer
Image : Fig. 1. — Mise en place de l'écarteur sus-pubien (modèle Gosset). Dans la figure en bas et au milieu (fig. G), est représentée la technique habituelle, dans laquelle l'écarteur n’étant pas fixé, remonte vers l’ombilic aussitôt qu’on l’écarte fortement, en ne donnant qu’un jour infime sur la partie inférieure de la plaie, par conséquent sur la région basse (cervicale et trigonale) du globe Vésical. Au contraire (voir les deux figures d'en haut, A et B), lorsque cet écarteur inférieur a été préalablement immobilisé vers le pubis, son écartement sera effectif et permettra un très large abord sur cette partie inférieure de la vessie difficilement accessible, et sur laquelle on peut dès lors toujours pratiquer une chirurgie vraiment « à ciel ouvert »
619 Séance du 5 Mai 1937. Communications. Intérêt et technique de la chirurgie électrique: la chirurgie vésicale par la haute fréquence, par M. Maurice Heitz-Boyer
Image : Fig. 3 et 4. — Les figures 3 et 4 exposent les manières inefficace ou efficace de réaliser l'éclairage et la bonne exposition de la partie profonde d'une vessie. La figure 3 montre comment les parties latérales de la vessie, si on ne les a pas au préalable immobilisées à leur partie supérieure, se dérobent à l’action transversale de l’écarteur intra-vésical ; ces parois latérales glissent en effet de plus en plus vers le bas devant la pression de cet écarteur, échappant à son action, qui sera dès lors infime ou nulle pour déplisser et étaler le fond de la vessie : l’écarteur aura dans ces conditions agi « en hauteur » (ce qui est inutile), au lieu d’agir « en largeur » (ce qui est nécessaire). La figure 4 montre par contre comment, par la solidarisation rigoureuse des deux lèvres cutanéo-musculaires aux deux lèvres de l’incision vésicale (réalisée par un « ourlage » circulaire), se trouvera empêché ce glissement vers le bas des faces latérales de la vessie ; celles-ci, tendues ainsi, vont être dès lors repoussées effectivement par la poussée transversale de l’écarteur intravésical, qui pourra de ce fait agir efficacement à son tour sur le plancher vésical, pour en réaliser le large étalement et la bonne exposition
620 Séance du 5 Mai 1937. Communications. Intérêt et technique de la chirurgie électrique: la chirurgie vésicale par la haute fréquence, par M. Maurice Heitz-Boyer
Image : Fig. 5. — Les deux lèvres vésicales ayant été solidarisées aux deux lèvres pariétales cutanéo-musculaires par un « ourlage » circulaire, on voit comment l’écarteur sus-pubien « préalablement immobilisé » vers le pubis écartera d’un même coup les lèvres de l’incision de la paroi et celles de la vessie. Dans la figure A, l’écarteur suspubien a été laissé en faible écartement, et ne donne encore qu’un jour faible sur la cavité vésicale et la Tumeur. La figure B montre qu’au fur et à mesure qu’est augmenté l’intervalle des deux branches de l’écarteur, le jour obtenu sur la cavité vésicale sera de plus en plus grand : la totalité du réservoir, particulièrement sa partie profonde avec le trigone et l’orifice cervical, se trouvent ainsi bien visibles, et la volumineuse tumeur vésicale qui y est implantée est mise pleinement en évidence. Ainsi, du fait du seul écarteur suspubien, un large accès a été réalisé sur l’intérieur de la vessie