531 Thérapeutique chirurgicale. Thérapeutique moderne de la scoliose. Comment traiter ses diverses formes, par le Dr Calot...
Image : Fig. 8. Scoliose à 4 courbures « sigmoïde » « en Z », « en vilebrequin » / Fig. 9. La même. On voit la saillie énorme des côtes droites - « côte de melon » - signe d'une rotation vertébrale très prononcée / Fig. 10. La même, d'après une radiographie / Fig. 11. Notre corset en celluloïd pour scoliose du 1er degré (3/4 droit postérieur) / Fig. 12. La même corset en celluloïd (vu de face), volet antérieur permettant de faire une compression ouatée (5 carrés d'ouate de 1 centim. d'épaisseur) pour hypercorriger l'amorce de rotation / Fig. 13. Notre corset pour scoliose à double courbure (scoliose du 2e degré) vu par la face postérieure
690 Chirurgie infantile. Faculté de médecine de Paris. - M. le Pr Broca. Entorses et contusions du coude / Pédiatrie. Hôpital des Enfants-Malades. - M. le Pr Hutinel. La méningite cérébro-spinale et son traitement
Image : Fig. 1 et 2. Entorse du coude par abduction, radiographie de squelette normal ; mais si la méconnaissance d'un arrachement de l'épitrochlée est peu excusable dans le cas fig. 3 et 4, il faut y regarder de plus près sur le profil de la fig. 5 (garçon dont le résultat à longue échéance est représenté fig. 6), et surtout sur la fig. 7 (garçon de 8 ans , 23 mai 1904) chez lequel le tout petit arrachement d'une épitrochlée à peine ossifiée encore ne fut remarqué qu'après constatation d'une déformation évidente en 1910 (fig. 8). Fig. 9 et 10, disjonction légère de l'épiphyse intra-articulaire et de l'épicondyle chez un garçon de 12 ans 1/2 (fig. 9, 28 avril 1910), où l'on constata plus tard (fig. 10, 10 septembre 1910) que l'olécrâne avait sûrement souffert, alors qu'on n'y voit rien sur le profil initial (non reproduit). Fig. 11 et 12, arrachement léger des deux saillies latérales (garçon de 11 ans), ce qui ne se voit que sur la vue de face ; cas plus accentué (fig. 13 et 14) chez un garçon de 10 ans. Il est possible que l'épiphyse trochléenne soit un peu touchée dans le cas de la fig. 15 (garçon de 10 ans) ; le décollement intra-articulaire est certain dans le cas fig. 16 et 17 (fille 12 ans , chute sur la paume de la main ; résultat au bout d'un an. fig. 18 et 19). Lésions persistantes dans un cas semblable (garçon, 13 ans, au bout d'un an, fig. 21 ; comparez au côté gauche sain, fig. 20)
738 Chirurgie infantile. Faculté de médecine de Paris. - M. le Pr A. Broca. Arrachements et décollements de l'épitrochlée
Image : Fig. 1 à 5 : Décollement apophysaire pur et degrés du déplacement en bas et en dehors ; sur la fig. 4, on voit que l'interligne tend à bâiller en dedans et que le fragment peut s'y enclaver ; le dégagement spontané est possible (fig. 17 et 18), garçon, 15 ans ; clichés en 1908 et 1910 ; a eu une paralysie cubitale passagère) ; mais quelquefois l'extraction du fragment est nécessaire (fig. 19). Fig. 12 et 15, petit arrachement osseux concomitant. Possibilité d'une rotation du fragment à 90° (fig. 15). Déplacement en arrière (fig. 8) ou en avant (fig. 13), visibles seulement sur l'épreuve de profil. Déplacement en haut, exceptionnel (fig. 9 et 10) (1904 et 1910). - Fig. 15 et 16, consolidation avec saillie hypertrophique (fille, 6 ans, 1904-1910 ; cal fibreux ou cartilage conjugal ? mouvements normaux, sauf extension limitée à 170°. - Soudure du fragment à la coronoïde, sans inconvénient fonctionnel, fig. 17 et 18, garçon, 15 ans ; fig. 20, garçon, 13 ans 1/2. - Régénération après extirpation (garçon, 10 ans, en 1907, au bout de 2 mois, flexion angle droit ; avril 1910, flexion 45° ; fig. 21 et 22)
739 Chirurgie infantile. Faculté de médecine de Paris. - M. le Pr A. Broca. Arrachements et décollements de l'épitrochlée
Image : Aspect de profil des luxations en arrière complète (fig. 23) et incomplète (fig. 24) ; fig. 25, garçon, 11 ans, luxation en arrière avec arrachement de l'épitrochlée, sans déplacement latéral (fig. 26) ; celui-ci apparaît sur les vues de face et sur les fig. 27 et 28 (garçon, 12 ans, arrachement de l'épitrochlée), 29 et 30 (garçon, 9 ans), 31 et 32 (garçon, 12 ans ; arrachement de l'épitrochlée très fortement attiré en dehors ; arrachement osseux externe bizarre, non repéré). On suit les degrés du déplacement en arrière associé au déplacement en dehors. L'arrachement épitrochléen ne met presque jamais obstacle à la réduction, même quand le fragment paraît interposé (fig. 33 et 34, garçon, 10 ans, réduction facile), mais quelquefois il faut l'extraire (fig. 35). - Les deux saillies latérales peuvent être arrachées ; avec cela il peut y avoir décollements périostiques étendus, et de là ossifications secondaires autour de l'humérus quand la luxation n'est pas réduite (fig. 36 et 37), réduction passable par manoeuvres externes (fig. 38) ; fig. 39 et 40 luxation incomplète en arrière et en dehors