Histoire des Sciences médicales

La revue Histoire des sciences médicales est l'organe officiel de la Société française d’histoire de la médecine (SFHM) depuis 1967. Pour consulter les archives de la SFHM avant 1967 : Cf. https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/archives-de-la-sfhm/

Cette revue, trimestrielle jusqu’en 2018, est devenue annuelle à partir de 2019 (avec le Tome LIII, qui correspond en fait au premier tome des parutions annuelles). Les numéros suivants sont indiqué par Tome II pour 2020, Tome III pour 2021, etc.

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2009, Vol. 43 (3)	(PDF complet : 3 Mo)
[Sommaire] (PDF 59 Ko) Pour citer cet article [Sommaire] In : Histoire des Sciences médicales, 2009, 43 (3), pp. 227-228 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0227.pdf	227-228
[Vie de la Société] . Compte rendu de la séance du samedi 17 janvier 2009 / Compte rendu de la séance du samedi 14 février 2009 / Compte rendu de l’Assemblée générale du samedi 14 février 2009 (PDF 112 Ko) Pour citer cet article [Vie de la Société] . Compte rendu de la séance du samedi 17 janvier 2009 / Compte rendu de la séance du samedi 14 février 2009 / Compte rendu de l’Assemblée générale du samedi 14 février 2009 In : Histoire des Sciences médicales, 2009, 43 (3), pp. 229-240 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0229.pdf	229-240
Fischer, Louis-Paul - Ferrandis, Jean-Jacques - Jean-Éric, Blatteau. - François de Lapeyronie, de Montpellier (1678-1747), restaurateur de la chirurgie et esprit universel : l’âme, le musc, les oeufs de coq (PDF 291 Ko) Reçu maître en chirurgie à Montpellier, François de Lapeyronie est à Paris en 1695, puis de retour dans cette ville où il est rapidement chargé d’enseigner la chirurgie à l’École de médecine et se fixe de nouveau à Paris en 1717. Avec l’appui de Chirac et de Mareschal, il est connu dans la haute noblesse et bientôt dans l’entourage du roi. Il est anobli en 1721. Il obtient le grade de docteur en médecine de la Faculté de Reims. Il participe aux mouvements de la guerre de succession d’Autriche et assiste Louis XV en 1744 à Metz. Chargé d’honneurs, il a restauré la chirurgie et obtenu en 1743 la séparation définitive de ses praticiens de celle des barbiers. Il a donné à la Société royale de chirurgie de Paris un éclat reconnu dans l’Europe entière. Nous avons voulu souligner son intelligence et sa grande ouverture d’esprit en analysant trois publications sur le siège supposé de l’âme dans le corps calleux, sur la dissection anatomique d’une variété de fouine appelée Musc, et sur la recherche “policière“et scientifique sur les oeufs prétendus de coq (c’està- dire sans jaune à l’intérieur). François de Lapeyronie was a master in surgery in 1695 in Paris then in 1717 and rewarded with the rank of Medical Doctor of the University of Reims. The authors try to underline his intelligence and his broadmindedness through three publications about the centre of the soul in the corpus callosum, the anatomical dissection of a kind of stone marten and the scientific research of the so called ‘egg of cock’. Pour citer cet article Fischer, Louis-Paul - Ferrandis, Jean-Jacques - Jean-Éric, Blatteau. - François de Lapeyronie, de Montpellier (1678-1747), restaurateur de la chirurgie et esprit universel : l’âme, le musc, les oeufs de coq In : Histoire des Sciences médicales, 2009, 43 (3), pp. 241-248 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0241.pdf	241-248 Résumé
Van Heiningen, Teunis Willem. - La section de la symphyse pubienne et l’opération césarienne : une controverse franco-hollandaise (1765-1830) (PDF 365 Ko) Au XVIIIème siècle, beaucoup de médecins hollandais séjournèrent à Paris, afin d’y acquérir des aptitudes pratiques en chirurgie et en obstétrique. Pierre Camper, qui y fit plusieurs séjours, entretint une correspondance assidue avec Antoine Louis, son ami. En 1769, celui-ci l’informa de la proposition faite à l’Académie Royale de Chirurgie, par Jean-René Sigault, sur la section de la symphyse pubienne. À l’époque, Camper examina la symphyse pubienne des femmes mortes en couches. Il prouva que la section de la symphyse pouvait aboutir à un écartement considérable du bassin. Sigault, qui rencontra une forte résistance de la part de Baudelocque et de ses partisans, respecta beaucoup Camper et entra en contact avec lui. Pendant bien des années, Sigault se battit vainement pour l’estime de ses collègues. Camper (en Hollande) et LeRoy (à Paris) prêtèrent leur appui inconditionnel à Sigault. Antoine Louis fut fortement bouleversé par ces événements. De nouvelles recherches, faites peu après 1800, révèlèrent de nouveaux faits ; grâce auxquels les inconvénients, exprimés par les adversaires de la section de la symphyse pubienne, furent supprimés en grande partie. In the eighteenth century many Dutch physicians travelled to Paris, in order to improve their skills in the fields of surgery and obstetrics. Early in 1769, Petrus Camper, who had a lively correspondence with Antoine Louis, was informed by him about the activities of Jean-René Sigault, regarding the symphysiotomy and about the stir his proposition had caused within the Académie Royale de Chirurgie. Camper, who had occupied himself with this aspect of obstetrics since early 1758, proved that both objections made by the opponents, were wrong. Pour citer cet article Van Heiningen, Teunis Willem. - La section de la symphyse pubienne et l’opération césarienne : une controverse franco-hollandaise (1765-1830) In : Histoire des Sciences médicales, 2009, 43 (3), pp. 249-260 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0249.pdf	249-260 Résumé
Linon, Pierre-Jean . - Pourquoi un programme de construction d’hôpitaux militaires permanents en Algérie avant la fin de la conquête (1841-1860) ? (PDF 400 Ko) Le 22 mars 1843, le Comité des fortifications du génie décide de construire en Algérie 22 hôpitaux militaires permanents. Cette décision se fonde sur les propositions de la Commission spéciale instituée par le Gouverneur général de l’Algérie, qui comprenait Antonini et Guyon, respectivement médecin en chef et chirurgien en chef de l’armée d’Afrique. Le Comité des fortifications sollicitera l’avis du Conseil de santé des armées qui rendra son rapport le 19 mai 1843. Plusieurs de ses membres connaissent bien la situation hospitalière de l’Algérie par leurs inspections de 1841 et 1842. L’état sanitaire des troupes est déplorable. De 1840 à 1842, on compte 23 533 morts dans les hôpitaux de maladies endémo-épidémiques. Cet important programme de construction est d’autant plus surprenant que la conquête de l’Algérie ne s’achèvera que près de cinq années plus tard par la soumission définitive d’Abd-el-Kader le 23 décembre 1847. Ne doit-on pas y voir aussi un acte politique ? Ce plan sera non seulement réalisé mais dépassé. En 1860, l’Algérie comptera 32 hôpitaux militaires, 42 en 1873 et 55 en 1912. Ce programme constitue le premier acte de la politique hospitalière de la France en Algérie. Progressivement, les hôpitaux militaires seront cédés à la Santé Publique. Il n’en restera que douze quand débutera la guerre d’Algérie en 1954. Twenty-two hospitals were built since 1843 for the sanitary state of troops was disquieting with twenty-three thousands deaths because of epidemical diseases. The building’s programme was political and filty-five had been built in 1912. Some of them were more and more given tothe Civilian Health Service and in 1954 only twelve of them were still military hospitals Pour citer cet article Linon, Pierre-Jean . - Pourquoi un programme de construction d’hôpitaux militaires permanents en Algérie avant la fin de la conquête (1841-1860) ? In : Histoire des Sciences médicales, 2009, 43 (3), pp. 261-274 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0261.pdf	261-274 Résumé
Ferrandis, Jean-Jacques. - Michel Lévy (1809-1872), directeur de l’École du Val-de-Grâce (PDF 71 Ko) Fils d’un modeste drapier strasbourgeois, Michel Lévy (1809-1872) réussit le concours d’entrée à l’hôpital militaire d’instruction de Strasbourg en 1830. Il participe à la campagne de Morée et au siège d’Anvers, il soutient sa thèse en 1834. En 1836, il est nommé professeur dans la chaire d’hygiène et de médecine légale de l’hôpital de perfectionnement du Val-de-Grâce, à Paris. Médecin Premier Professeur en 1850, il est élu à l’Académie de médecine. En 1851, il est nommé Médecin Inspecteur et sera le seul général israélite du second Empire. Il participe à la campagne de Crimée comme directeur et inspecteur permanent du Service de santé de l’Armée d’Orient en Turquie et Crimée, où il va mettre en place de remarquables mesures d’hygiène et lutter contre une épidémie de choléra. En 1856, nommé directeur de “l’École impériale d’application de la Médecine et de la Pharmacie militaires” au Val-de-Grâce, il organise l’école dont les principes sont toujours d’actualité. Michel Lévy était fidèle à ses origines juives et, de plus, tolérant à l’égard des autres confessions. Son of a modest clothier in Strasburg he succeeded to entrance examination to the military hospital in1830. He defended his thesis in 1834 and was appointed professor at the hospital “Valde- Grâce” in 1850. As General and Director of the Military Health Service in Crimea he fought against cholera through remarkable measures of hygiene. In 1856 he was appointed Director of the Imperial School of Medicine and Pharmacy of Val-de-Grâce in Paris. Michel Levy held fast to his Jewish origins and was tolerant to the other religions. Pour citer cet article Ferrandis, Jean-Jacques. - Michel Lévy (1809-1872), directeur de l’École du Val-de-Grâce In : Histoire des Sciences médicales, 2009, 43 (3), pp. 275-280 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0275.pdf	275-280 Résumé
Hillemand Bernard. - L’inversion en milieu socioculturel français du sens du terme alcoolique chez l’homme (PDF 112 Ko) En raison de divers facteurs qui sont évoqués, la première révolution industrielle a entraîné l’apparition de l’alcoolisme chronique, dégagé par Magnus Huss en 1849, avec deux composantes : des dégâts organiques dûs à l’alcool, et des troubles du comportement vis-à-vis de lui. Dans les pays viticoles où le vin était sociologiquement la boisson de table normale, ces derniers furent occultés avec une méconnaissance totale de l’alcoolodépendance. L’alcoolique était la victime des dégâts organiques de l’alcool. Ce fut quasi l’inverse en milieu anglo-saxon où consommer l’alcool en dehors des repas était utilisé pour son effet psychotrope très addictogène. L’alcoolique était donc l’alcoolodépendant. La tardive prise de conscience de l’alcoolodépendance en milieu socioculturel français est relatée. Are analysed the factors of appearition with the first industrial revolution of the chronic alcoholism described by Magnus Hess in 1849. In France where table wine was the usual drink its links with the consequences of addiction were totally occulted while in Anglo-Saxon countries alcohol was used for its psychotropic effects. The evolution of the mind in France to the knowledge of addiction is related. Pour citer cet article Hillemand Bernard. - L’inversion en milieu socioculturel français du sens du terme alcoolique chez l’homme In : Histoire des Sciences médicales, 2009, 43 (3), pp. 281-292 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0281.pdf	281-292 Résumé
Chast, François. - Les origines de la législation sur les stupéfiants en France (PDF 476 Ko) L’histoire de la pharmacie se confond avec celle des “poisons” qu’on n’appellera que tardivement “substances vénéneuses”. La découverte des principaux alcaloïdes, entre 1817 et 1860, permit de créer le concept de substance pure dont efficacité et toxicité vont de pair et, en 1840, la retentissante “affaire Lafarge” donnait corps à l’idée qu’il fallait adopter une “loi relative à la vente, l’achat et l’emploi des substances vénéneuses”, ce qui fut le cas en 1845. L’irruption sur la scène médicale de la cocaïne en 1884 et de l’héroïne en 1898 “compliqua” la situation. Les blessures de guerre étaient, en effet, à l’origine de toxicomanies chez les soldats du front, dont l’analgésie avait un “prix à payer”. La loi du 12 juillet 1916 et son décret d’application du 14 septembre 1916 classèrent les substances vénéneuses en trois catégories de substances “inscrites” sur des tableaux dits A, B et C. History of pharmacology intermingled with the history of poisons. The main alkaloids were discovered between 1817 and 1860. In 1845 purchase and sell of poisons were regulated and in 1884 cocaine appeared on the market and heroin in 1898. World War I contributed to the use of heroin and was at the start of toxicomania ; the law 1916 made out 3 lists of venomous matters (A.B.C.) and the list B. was that of stupefacient drugs. The strict law will create misunderstanding between ill-patients and drug addicts, physicians and dealers, druggists and drug traffickers. Pour citer cet article Chast, François. - Les origines de la législation sur les stupéfiants en France In : Histoire des Sciences médicales, 2009, 43 (3), pp. 293-306 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0293.pdf	293-306 Résumé
Charlier, Philippe – Danielle, Gourevitch. - Un procès-verbal d’autopsie inédit (Saint-Nectaire, 1765). Étude technique et diagnostic rétrospectif (PDF 555 Ko) Un procès-verbal d’autopsie médico-légale de 1765, inédit, décrit l’examen anatomique du corps d’un serviteur mort de façon suspecte au décours d’une blessure à la cuisse à Saint-Nectaire (Auvergne). Une double analyse médicale et philologique permet de mieux comprendre les aspects techniques de l’ouverture corporelle et de l’inspection des organes, mais également de détailler la démarche diagnostique et la dénomination exacte de la cause du décès, une laryngite aiguë asphyxiante. Est enfin examiné le problème de la responsabilité et de l’objectivité des deux praticiens, un médecin et un chirurgien. The official report of an unpublished forensic autopsy report of 1765, described the anatomical examination of the body of a suspect dead servant following a wound of the thigh in Saint-Nectaire (Auvergne, France). A double medical and philological analysis makes it possible to better understand the technical aspects of the opening and inspection of a cadaver, but also to detail the different steps for the diagnosis and the exact denomination of the cause of death, an asphyxiating acute laryngitis. The problem of the responsibility and objectivity of the two experts, a doctor and a surgeon, is finally examined. Pour citer cet article Charlier, Philippe – Danielle, Gourevitch. - Un procès-verbal d’autopsie inédit (Saint-Nectaire, 1765). Étude technique et diagnostic rétrospectif In : Histoire des Sciences médicales, 2009, 43 (3), pp. 307-318 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0307.pdf	307-318 Résumé
Règles générales de publication (PDF 71 Ko) Pour citer cet article Règles générales de publication In : Histoire des Sciences médicales, 2009, 43 (3), pp. 319-320 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2009x043x003/HSMx2009x043x003x0319.pdf	319-320

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