Histoire des Sciences médicales

La revue Histoire des sciences médicales est l'organe officiel de la Société française d’histoire de la médecine (SFHM) depuis 1967. Pour consulter les archives de la SFHM avant 1967 : Cf. https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/archives-de-la-sfhm/

Cette revue, trimestrielle jusqu’en 2018, est devenue annuelle à partir de 2019 (avec le Tome LIII, qui correspond en fait au premier tome des parutions annuelles). Les numéros suivants sont indiqué par Tome II pour 2020, Tome III pour 2021, etc.

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2011, Vol. 45 (3)	(PDF complet : 8 Mo)
[Sommaire] (PDF 70 Ko) Pour citer cet article [Sommaire] In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 211-212 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0211.pdf	211-212
[Vie de la Société] . Compte rendu de l’assemblée générale du 19 février 2011 / Compte rendu de la séance du samedi 19 février 2011 / Compte rendu de la séance du 19 mars 2011 / Compte rendu de la séance du 23 avril 2011 (PDF 224 Ko) Pour citer cet article [Vie de la Société] . Compte rendu de l’assemblée générale du 19 février 2011 / Compte rendu de la séance du samedi 19 février 2011 / Compte rendu de la séance du 19 mars 2011 / Compte rendu de la séance du 23 avril 2011 In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 213-228 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0213.pdf	213-228
Wyplosz, Julien. - Qui a fait la première ligature artérielle ? Who did the first arterial ligation?. (PDF 159 Ko) Il est habituel d’attribuer à Ambroise Paré la découverte de la ligature artérielle. Lui-même accrédite cette thèse en décrivant comment il l’a découverte sur un champ de bataille. Mais la revue de la littérature chirurgicale nous permet de voir qu’en France Guy de Chauliac et Henri de Mondeville l’avait déjà décrite et pratiquée et avant eux les chirurgiens des XIIIème et XIIème siècles en Italie. Elle était également connue des chirurgiens de langue arabe qui avaient des traductions des auteurs grecs. En effet, elle est décrite chez Paul d’Égine et chez Oribase. Mais c’est chez Celse que l’on trouve la première description au Ier siècle. On peut raisonnablement penser qu’elle date de bien plus longtemps. It is usual to bestow on Ambroise Paré the discovery of arterial ligation. He himself substantiates this assumption describing how he discovered it on the battlefield. But the survey of the surgical literature lets us see that in France, Guy de Chauliac and Henri de Mondeville had already described it and performed it. And, before them, the Italian surgeons of the 13th and 12th centuries. It was also well known by the Arab speaking surgeons who detained the translations of the Greek medical authors of the Antiquity. And indeed the description is to be found in Paul of Aegina and Oribasius. But it is in Celsus’s De re medica that we find the first description. It may be reasonably assumed that it is much oldest. Pour citer cet article Wyplosz, Julien. - Qui a fait la première ligature artérielle ? Who did the first arterial ligation?. In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 229-238 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0229.pdf	229-238 Résumé
Van Heiningen, Teunis Willem. - Sur l’imagination maternelle et le bildungstrieb ou nisus formativus et la naissance des monstres Maternal imagination and congenital malformations. (PDF 986 Ko) Depuis l’Antiquité, de nombreux philosophes, théologiens et savants ont essayé d’expliquer la cause des malformations congénitales. On imputa ces difformités à l’imagination maternelle. En 1727, Blondel rejeta cette explication comme une absurdité et allégua plusieurs arguments pour appuyer cette proposition audacieuse. Malgré ses arguments la dispute sur ce sujet continua jusqu’aux premières décennies du dix-neuvième siècle. Des savants renommés, adhérant à la théorie de la préformation ou à celle de l’épigenèse, proposèrent différentes interprétations, par exemple : Wolff (1759 : la Hemmungsbildung), Wouter van Doeveren (1765 : les caprices de la nature) et Sandifort (1784 : un coup soudain appliqué au corps d’une femme enceinte). En 1781 Blumenbach fit un travail novateur en publiant son oeuvre sur le Bildungstrieb. Ses idées furent adoptées par Soemmerring (1784), Crichton (1785) et Meckel le jeune (1812). La conception de la Bildungstrieb fut élaborée plus en détail par Suringar (1824), tandis que l’explication selon laquelle on imputa les difformités congénitales au développement dévié du système vasculaire foetal ou à celui du système nerveux ne fut pas abandonnée momentanément (voir : Tiedemann – 1812, Vrolik – 1817 et Sandifort – 1820). La solution définitive du mystère ne se produisit pas. C’est surtout pour cette raison que, en 1811, étienne Geoffroy Saint-Hilaire, suivi, en 1817 par Vrolik, conçut une classification des monstres. Plus tard, cette nouvelle approche fut adoptée par Isidore Geoffroy Saint-Hilaire (1837) et Vrolik (1838, 1840). Tout bien considéré, dans l’explication des malformations congénitales, la conception de la Hemmungsbildung, causée par une dégénération générale du nisus formativus, survécut plus longtemps que les autres interprétations. Les adhérents de l’épigenèse rejetèrent plus facilement que les avocats de la préformation la création divine comme cause des malformations. Since antiquity philosophers and scientists tried to explain the cause of congenital malformations. In early modern medicine maternal imagination was largely accepted as their true cause. This concept was rejected by Blondel, a London physician. Around 1750 Wolff introduced the Hemmungsbildung as the cause of congenital malformations, a concept adopted in 1781 by Blumenbach. Later on Soemmerring (1784), Crichton (1785) and Meckel the younger adopted Blumenbach’s concept. In 1824 Suringar further developed it. More and more the excessive development of fetal blood vessels or nerves was rejected as a possible cause, although from time to time these ideas were adopted again. In the early 1800s étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1811) and Vrolik (1817) developed a classification of monstra. These attempts urged Isidore Geoffroy Saint- Hilaire (étienne’s son) and Vrolik the younger (Gerard’s son) to develop it further. Nevertheless, around 1840 Vrolik had to admit that although we are well acquinted with the various malformations, we are still ignorant of the primary cause of these phenomena. Meanwhile the dispute between the adherents of the theory of preformation and those who had adopted the concept of epigenesis exercised many minds. In the second half of the eighteenth century the latter theory became more and more adopted and this fact cleared the way for the ideas introduced by Wolff and Blumenbach, because it was consistent with the idea of a gradual development of fetal structures. Pour citer cet article Van Heiningen, Teunis Willem. - Sur l’imagination maternelle et le bildungstrieb ou nisus formativus et la naissance des monstres Maternal imagination and congenital malformations. In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 239-248 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0239.pdf	239-248 Résumé
Renner, Claude. - Quelques propos autour de la phrénologie History of phrenology. (PDF 1660 Ko) Gall et ses partisans ont l’intuition que le cerveau est constitué d’aires fonctionnelles qu’ils ne situent pas au bon endroit. Si cette fausse science n’a rien apporté à la médecine, elle a laissé une forte empreinte sur la littérature du XIXème siècle. elle a toutefois contribué à introduire la notion de circonstances atténuantes dans le monde judiciaire et a posé les bases de la sélection professionnelle. elle a laissé derrière elle un abondant matériel didactique : des moulages de crânes, des bustes de porcelaine ou plâtre, des portes-plumes phrénologiques, des pommeaux de canne, des tabatières craniologiques et infinité de cartes de la géographie des bosses du crâne. Gall & his supporters had intuition that brain was made up with functional areas but they did not correctly place them. This false science brought nothing to medicine but it left its mark on 19th century literature. However it contributed to introducing the notion of mitigating circumstances in the legal proceeding and set up basis of professional recruitment. It left plenty of technical gears : crane casting, china busts, phrenological penholders, knobs, craniological snuffboxes and a lot of geographic maps of the skull bumps. Pour citer cet article Renner, Claude. - Quelques propos autour de la phrénologie History of phrenology. In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 249-256 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0249.pdf	249-256 Résumé
Hoerni, Bernard. - La section “Éthique et déontologie” du Conseil national de l’Ordre des médecins. Huit ans d’activité, 1993-2001 The Ethics and Deontology division of the French National Council of Medical Doctors, eight years of activity, 1993-2001. (PDF 140 Ko) Cette étude analyse l’activité de la première section “Éthique et déontologie” du Conseil national de l’ordre des médecins, que l’auteur a présidée pendant huit ans. Parmi de très nombreux rapports et questions qui sont détaillés, la publication d’une nouvelle version du code de déontologie et les progrès de l’information des patients ont représenté des éléments déterminants. The activity of the division of Ethics and deontology of the French National council of medical doctors is analysed by its former president (1993-2001). Among a lot of topics, a new version of the professionnal Code of deontology and patients’ information were the main subjects of reflection and action. Pour citer cet article Hoerni, Bernard. - La section “Éthique et déontologie” du Conseil national de l’Ordre des médecins. Huit ans d’activité, 1993-2001 The Ethics and Deontology division of the French National Council of Medical Doctors, eight years of activity, 1993-2001. In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 257-264 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0257.pdf	257-264 Résumé
Fischer, Louis-paul - Cossu Ferra Fischer, Véronique . - La licorne et la corne de licorne chez les apothicaires et les médecins The unicorn and the unicorn horn among apothecaries and physicians. (PDF 1333 Ko) En Occident, après Pline l’Ancien, apparaît au IVème siècle ap. J.-C., la description de la licorne occidentale (monokéros, unicornis, car le nom de licorne n’apparaît qu’au XIIIème siècle), petit cheval blanc élégant à corne frontale torsadée. Cette nouvelle licorne n’a rien à voir avec la licorne orientale de Chine ou d’Inde décrite par Marco Polo. Cette nouvelle licorne apparaît au IVème siècle ap. J.-C. à Alexandrie dans le Physiologus ou Bestiaire alexandrin. L’animal est agile, farouche, épris de pureté, car il ne se laisse approcher dans la forêt obscure que par une jeune femme vierge, ruse connue des chasseurs pour l’attirer et le transpercer. Des pères de l’église en font un symbole chrétien de pureté et de sacrifice, ornant des vitraux et sculptures d’églises comme à Lyon au XIIIème siècle. Sa destinée médicale est ici examinée. In the 4th century A.D. the first unicorn was shown as a little horse with a twisted horn and was completely different from the Oriental one described by Marco Polo. The new unicorn appeared during the 4th century A.D. in Alexandria. This animal enamoured of purity was used as a Christian symbol of purity and sacrifice and adornment of churches like in Lyons in the 13th century. In the 15th & 17th centuries the unicorn was found again in famous tapestries like La Dame à la Licorne as it meant courage, speed and purity. Since the 6th century the powder of unicorn horn was used as a medicine or a drug against poisoning. Depictions of unicorn can be found in chemist’s signs, engravings or paintings untill the 19th century. Pour citer cet article Fischer, Louis-paul - Cossu Ferra Fischer, Véronique . - La licorne et la corne de licorne chez les apothicaires et les médecins The unicorn and the unicorn horn among apothecaries and physicians. In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 265- URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0265.pdf	265- Résumé
Ségal, Alain. - La piscine probatique, une toile peinte de l’hôtel-Dieu de Reims. Témoignage d’une épidémie de la fin du XVème siècle d’Ignis plaga The Piscine Probatica, a painted canvas of the Hotel-Dieu of Rheims, documentation of an epidemic at the end of the 15th century. (PDF 2902 Ko) Le thème de La Piscine probatique a été l’objet d’une imposante toile peinte de l’ancien hôtel- Dieu de Reims, toile datant de la fin du XVème et/ou du tout début du XVIème siècle. En premier lieu, il convient de signaler que le site de la piscine probatique a été archéologiquement retrouvé donnant aux écritures testamentaires un poids important. Grâce à la toile peinte, l’artiste, un anonyme rémois, témoigne par son travail précis et d’une très grande maîtrise picturale des traces de ce qu’il avait observé sur les manifestations cliniques d’un implacable mal qui a sévi dans la contrée rémoise à cette période : l’ignis plaga ou mal des ardents ou feu de Saint-Antoine. D’autres grands artistes de la même époque comme J. Bosch en ont aussi témoigné. Nous savons désormais depuis le XVIIème, le XVIIIème siècle et les travaux du médecin agronome H.A. Tessier que le responsable de ce terrible mal est l’ergot de seigle engendrant les sévices monstrueux de l’ergotisme et non pas ceux de la lèpre. Ce mal a encore inspiré à Reims un peintre comme Léonard Foujita. The Piscina Probatica theme is the highly distinctive iconography in an impressive painted canvas from the ancient Rheims hôtel-Dieu, dating back to the late 15th or early 16th century. In the first place, it is interesting to note that the actual site of the pool has been located, so that archaeological findings bring confirmation to Testament Scriptures. Through the choice of the painted-canvas medium, and thanks to his great pictorial skill, the anonymous Rheims artist has given us a document of exceptional value, concerning the signs and symptoms of an illness which wrought havoc in the Rheims area in his own lifetime, namely ignis plaga or “mal des ardents”. Other great artists of the same period, such as J. Bosch, have testified to the horror of the illness. As a matter-of-fact, the illness has been fully documented, from the 17th century onwards, and the medical expert H.A. Tessier, also acting as an agricultural expert, has demonstrated that ergotised rye is responsible for the fatal condition known as ergotism, and for the heavy toll it has levied on human lives in the course of centuries. Pour citer cet article Ségal, Alain. - La piscine probatique, une toile peinte de l’hôtel-Dieu de Reims. Témoignage d’une épidémie de la fin du XVème siècle d’Ignis plaga The Piscine Probatica, a painted canvas of the Hotel-Dieu of Rheims, documentation of an epidemic at the end of the 15th century. In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 275- URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0275.pdf	275- Résumé
Labrude, Pierre. - L’intervention du Collège royal de médecine de Nancy dans la réglementation de l’exercice de la pharmacie en Lorraine ducale de 1752 à 1793 The intervention of the Royal College of Medicine in Nancy in the regulation of pharmaceutical activity. (PDF 157 Ko) Créé en 1752, le Collège royal de médecine de Nancy constitue une institution dotée de pouvoirs étendus, parmi lesquels ceux de la police de l’exercice de la pharmacie. Plusieurs articles de ses statuts y sont explicitement consacrés. Après avoir envisagé ces textes, la note expose la participation du Collège aux examens des élèves apothicaires et à la soutenance des “Conclusions de pharmacie et de chymie”, à l’inspection des pharmacies, apothicaireries et drogueries, à la dispensation des drogues et médicaments, et à la lutte contre la charlatanerie et l’exercice illicite de la pharmacie. De sa création grâce à la volonté de quelques médecins proches de Stanislas, jusqu’à sa dissolution imposée par le gouvernement en 1793, le Collège royal de médecine de Nancy a beaucoup et remarquablement oeuvré, et la réglementation qu’il a mise en oeuvre pendant les quarante années de son existence apparaît d’une grande modernité. Created in 1752 the Royal College of Medicine in Nancy constituted an institution with extended powers, particularly in sanitary policy and pharmaceutical activity. After explaining the rules of the College, the paper describes with examples its participation to the examinations of pharmacy pupils and their sustaining of “Conclusions de pharmacie et de chymie”, to the delivery of drugs and to the fight against charlatanry and prohibited activity of pharmacy. From its creating to its disparition in 1793 by order of the government, the Royal College of Medicine worked remarkably, and the rules worked up during the forty years of its life appear to be of a great modernity. Pour citer cet article Labrude, Pierre. - L’intervention du Collège royal de médecine de Nancy dans la réglementation de l’exercice de la pharmacie en Lorraine ducale de 1752 à 1793 The intervention of the Royal College of Medicine in Nancy in the regulation of pharmaceutical activity. In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 285-294 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0285.pdf	285-294 Résumé
Fischer, Louis-paul - Verilhac, Régine - Ferrandis, Jean-Jacques - Trépardoux Francis . - Les plantes médicinales et symboliques dans les jardins mystiques des retables médiévaux Medicinal plants and symbols in the medieval mystic altarpiece. (PDF 226 Ko) Le retable mystique médiéval surmonte en haut et en arrière la table de l’autel. Il est lié à la représentation d’un mystère de la religion, au-delà de notre raisonnement. Le symbolisme est souvent celui d’un jardin clos (hortus conclusus) à l’image du jardin céleste, isolé par une clôture du reste du monde terrestre. Dans ces retables mystiques, en particulier rhénans, le jardin clos le plus représenté est celui de la Vierge Marie assimilée au Moyen-âge à la fiancée du Cantique des Cantiques du roi Salomon. La vierge est représentée avec les fleurs qui symbolisent sa pureté et sa virginité, le lys, la rose, le muguet, la violette... La plupart de ces plantes sont médicinales, sans doute pour les yeux des fidèles implorant une guérison. En tout, une cinquantaine de plantes sont représentées dans ces retables rhénans. Nous présentons des retables mystiques du XVème siècle antérieurs ou presque contemporains du retable d’Issenheim, certains italiens et d’autres rhénans. The medieval mystic altarpiece towers above the altar table. It is linked to the evocation of a religious mystery beyond our faculty of reasoning. Symbolism of an enclosed garden evokes the image of the Heavenly Garden isolated by a wall from the rest of earthly world. In this mystic chiefly Rhenan altarpiece the enclosed garden is that of Virgin Mary who in the Middle Ages was likened to the spouse in the song of songs. The Blessed Virgin is painted with flowers, lily, rose, violet, lily of the valley. Most of these are medicinal plants in order to implore a faith healing for the believers. All in all about fifty plants are showed on Rhenan altarpieces and on 14th century mystic altarpieces almost contemporary of Issenheim’s altarpiece, some Italian, some Rhenan. Pour citer cet article Fischer, Louis-paul - Verilhac, Régine - Ferrandis, Jean-Jacques - Trépardoux Francis . - Les plantes médicinales et symboliques dans les jardins mystiques des retables médiévaux Medicinal plants and symbols in the medieval mystic altarpiece. In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 295-301 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0295.pdf	295-301 Résumé
Règles générales de publication. Instructions aux auteurs (PDF 136 Ko) Pour citer cet article Règles générales de publication. Instructions aux auteurs In : Histoire des Sciences médicales, 2011, 45 (3), pp. 302-304 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2011x045x003/HSMx2011x045x003x0302.pdf	302-304

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2011, Vol. 45 (3)