Histoire des Sciences médicales

La revue Histoire des sciences médicales est l'organe officiel de la Société française d’histoire de la médecine (SFHM) depuis 1967. Pour consulter les archives de la SFHM avant 1967 : Cf. https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/archives-de-la-sfhm/

Cette revue, trimestrielle jusqu’en 2018, est devenue annuelle à partir de 2019 (avec le Tome LIII, qui correspond en fait au premier tome des parutions annuelles). Les numéros suivants sont indiqué par Tome II pour 2020, Tome III pour 2021, etc.

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2014, Vol. 48 (4)	(PDF complet : 3 Mo)
Sommaire (PDF 58 Ko) Pour citer cet article Sommaire In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 435-436 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0435.pdf	435-436
[Vie de la société] . Compte rendu de la séance du 25 octobre 2014. / Compte rendu des journées d'étude des 21 et 22 novembre 2014. / Compte rendu de la séance du 13 décembre 2014. (PDF 204 Ko) Pour citer cet article [Vie de la société] . Compte rendu de la séance du 25 octobre 2014. / Compte rendu des journées d'étude des 21 et 22 novembre 2014. / Compte rendu de la séance du 13 décembre 2014. In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 437-446 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0437.pdf	437-446
Van Heiningen, Teunis Willem. - La dynastie des Helvétius The Helvetius dynasty (PDF 227 Ko) La dynastie des Helvétius, originaire de la principauté d’Anhalt en Allemagne, dut son nom au fait que George Vigelius, l’un des aïeux, fit ses études de théologie à Bâle en suisse. En 1649, Jean-Frédéric Helvétius, descendant de cette famille, s’établit dans les Provinces-unies. En 1656, il fut reçu docteur en médecine à l’université de Harderwyck en Gueldre. Il fit une brillante carrière de médecin à Amsterdam et à La Haye. Trois fils firent leur médecine à l’université de Leyde. Jean-Balthasar, le fils aîné, pratiqua la médecine et la chirurgie à Amsterdam. Philippe-Maximilien, le troisième fils, occupa le poste de médecin de la ville de Middelburg, Zélande, et celui de médecin des Armées de la Flandre zélandaise. Joseph-Jean Helvétius, le quatrième fils, occupa les postes de médecin, d’échevin et de préposé aux épaves de la ville d’écluse (en Flandre zélandaise). Jean-Adrien, le deuxième fils, s’établit à Paris. En 1687, il fut reçu docteur en médecine à Reims, sous le pseudonyme de Christian-Lebrecht Helvétius. Il fit carrière à Paris : médecin du roi, conseiller du roi, médecin inspecteur général des hôpitaux de la Flandre française, anobli, médecin ordinaire du duc d’Orléans. Jean-Adrien était le père de Jean-Claude-Adrien Helvétius (médecin inspecteur général des hôpitaux de la Flandre française, médecin du roi, conseiller d’état et premier médecin de la reine Maria Leczinska. Jean-Adrien était le grand-père de Claude-Adrien Helvétius (philosophe et écrivain). The Helvetius dynasty originates from the Principality of Anhalt, in Germany. George Vigelius, one of its ancestors, was born in the Palatinate (Germany) and studied theology in the town of Basel (switzerland), after which he was given the surname swietser. In 1649, his eldest son, Johann Friedrich swietser, moved to the united Provinces and changed his name into Johan Frederik Helvétius. In 1656, he took his doctorate of medicine at the university of Harderwyck (Guelderland). He settled in Amsterdam and moved later to The Hague, where he had a lightning career. Three of his four sons studied medicine in Leyden: Jean-Balthasar, Philippe-Maximilien, and Joseph-Jean. Jean-Adrien, the second son of Johann-Friedrich, settled in Paris and took his doctorate of medicine at the university of Reims, using the pseudonym of Christian-Lebrecht Helvétius. He had a prosperous career. He was the father of Jean-Claude-Adrien Helvétius, who became also a successful physician and first physician to the queen of France. His grandson was Claude-Adrien Helvétius, who became a leading philosopher and writer. Pour citer cet article Van Heiningen, Teunis Willem. - La dynastie des Helvétius The Helvetius dynasty In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 447-456 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0447.pdf	447-456 Résumé
Dugène, Jean-Pierre - Bauduer, Frédéric. - La santé publique en zone de montagne au XIXème siècle. Les registres des naissances et décès du village de Béost, vallée d'Ossau, Béarn, France Public health in the mountain zone in the nineteenth century. The records of births and deaths in the village of Beost, Ossau valley, Bearn (PDF 193 Ko) Nous rapportons ici les résultats d’une étude effectuée à partir des 809 naissances et 885 décès colligés dans les registres de l’état civil du village pyrénéen de Béost, Béarn, France, durant tout le XIXème siècle. Les données obtenues laissent supposer un niveau sanitaire plutôt satisfaisant si l’on se réfère au taux de mortalité infantile (110,7 pour mille), à la longévité globale de cette population (âge moyen au décès : 45,8 ans) et à l’absence de recrudescence significative des décès dans les mois d’hiver ou lors des périodes de pénurie alimentaire décrites dans la zone. Cependant, la longévité très réduite des enfants naturels (9 décès sur 10 avant l’âge de 7 ans) témoigne d’une non prise en charge de cette catégorie d’individus rejetée par la société. De plus, les décès touchant la tranche 21-40 ans concernaient deux fois plus de femmes que d’hommes ce qui pourrait être en rapport avec les complications médicales liées à la maternité. On retrouve une certaine saisonnalité au niveau des naissances (et donc des conceptions) mais moins marquée que dans les autres populations de montagne. Enfin, il est noté une surmortalité à la fin de l’année 1856 en rapport avec une épidémie de choléra et en 1870 en raison de la variole. We report a study on 809 births and 885 deaths collected from the civil registries of the Pyrenean village of Beost, Ossau Valley, Bearn, France, during the entire 19th century. Among the studied parameters, some give us interesting data on the population history. Thus, the rate of mortality under 1 year of age (110,7 per thousand), the global longevity of this population (mean age at death: 45,8 years) and the absence of significant increase in mortality during the winter months and periods of difficulty for food availability argue in favor of a quite satisfactory sanitary level. Nevertheless, the reduced longevity of illegitimate children (nine deaths of ten before the age of 7) suggests an absence of care for this population category who was socially rejected. Furthermore, the proportion of women dying between 21 and 40 years of age was twice than that of men, which could be explained by maternity-related medical complications. The seasonality of births (and therefore of conceptions) is less typical than in the other mountain populations. Finally, we may note an increased mortality at the end of 1856 due to a cholera epidemic and in 1870 because of small pox. Pour citer cet article Dugène, Jean-Pierre - Bauduer, Frédéric. - La santé publique en zone de montagne au XIXème siècle. Les registres des naissances et décès du village de Béost, vallée d'Ossau, Béarn, France Public health in the mountain zone in the nineteenth century. The records of births and deaths in the village of Beost, Ossau valley, Bearn In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 457-468 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0457.pdf	457-468 Résumé
Bonnichon, Philippe - Berger, J.-P. - Bonni, N. - Fontaine, M. - Pion-Graff, J.. - Histoire du cancer et de la chimiothérapie avant la chimiothérapie History of cancer and chemotherapy before chemotherapy (PDF 140 Ko) Pour les médecins et les patients d'aujourd'hui le terme de chimiothérapie est synonyme de cancer. En 1909, Paul Ehrlich (1854-1915) préconise l'utilisation de l'arsphénamine par voie intra-veineuse. Le médicament n'aura pas les effets escomptés mais le terme et la méthode valent à Paul Ehrlich d'être considéré comme le père de la chimiothérapie. En fait, le premier à avoir imaginé la chimiothérapie par voie intraveineuse fut sir Christopher Wren (1632-1723). En 1676, les idées et les expérimentations sur l'animal avaient suffisamment progressé pour permettre à Michel Ettmuller (1644-1683) de publier la première édition de son livre dont plusieurs rééditions furent imprimées jusqu'en 1753. Dans cet ouvrage, il décrit les premiers traitements par voie intraveineuse, il définit les premières indications, les différentes posologies et les produits pouvant être utilisés. Cette méthode sera, cependant, oubliée jusqu'à la fin du XIXème siècle. Chemotherapy stands today for cancer. In 1909, Paul Ehrlich (1854-1915) advocates the use of arsphenamine by infusion. so, he is considered as the father of chemotherapy. In fact, the first to have thought through chemotherapy was sir Christopher Wren (1632-1723). In 1676, ideas and experiments on animals had sufficiently progressed to allow Michel Ettmuller (1644-1683) to publish the first edition of his book and several others were printed until 1753. In this book, he describes the first intravenous treatment, it sets the first indications, dosages and different products which can be used. However this method has been forgotten until the late 19th century. Pour citer cet article Bonnichon, Philippe - Berger, J.-P. - Bonni, N. - Fontaine, M. - Pion-Graff, J.. - Histoire du cancer et de la chimiothérapie avant la chimiothérapie History of cancer and chemotherapy before chemotherapy In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 469-474 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0469.pdf	469-474 Résumé
Hetzel, Géraldine. - Lutte contre les épidémies : les prisonniers autrichiens à Troyes Fight against epidemics: Austrian prisoners in Troyes (PDF 140 Ko) Les victoires d’Ulm et Elchingen, où les armées napoléoniennes firent 60000 prisonniers entre le 15 et le 20 octobre 1805, conduisirent, à Troyes (département de l’Aube), à l’accueil de près de 2000 prisonniers autrichiens dans d’anciens édifices conventuels, dont, principalement, la caserne des Jacobins qui en reçut plus de la moitié. Début 1806, le gouvernement envoya, pour contrôle de l’état sanitaire des populations, le médecin des épidémies Desgenettes en tournée d’inspection des lieux de détention de prisonniers étrangers, ce qui le conduisit dans plusieurs villes du nord-est de la France, où il recensa différentes pathologies depuis toute une variété de fièvres jusqu’à la dysenterie en passant par les gales et gangrènes. Par des moyens tels que les fumigations acides du chimiste dijonnais Guyton Morveau, les autorités se soucièrent de combattre et de prévenir les épidémies dans les casernes. Le médecin troyen des épidémies le Dr Pigeotte intervint dès octobre 1805 par ses observations au préfet sur l’amélioration de la nourriture ou encore l’aération des chambrées, en passant par les incitations à l’exercice physique, autant de préceptes d’une étonnante modernité. The victories near Ulm and Elchingen, where the Napoleonic army took 60000 prisoners between 15th and 20th of October 1805, lead to the arrival at Troyes (county “Aube”) of nearly 2000 Austrian soldiers to be held inside former monasteries among whose, mainly the Jacobinians casern where more than half of them stayed. At the beginning of 1806, the government sent the epidemics medical practitioner Dr Desgenettes on an inspection tour to control the state of health of the populations of places where foreign prisoners were held, which lead him through several counties of the North-eastern part of France, where he surveyed several diseases ranging from all kinds of fevers up to dysentery, scabies or gangrenes. With the means of acid fumigations invented by the chemist Guyton Morveau from Dijon, the authorities took care of combating and preventing the epidemics in the caserns. As soon as October 1805, the epidemics medical practitioner Dr Pigeotte from Troyes wrote to the county governor his observations recommending a better diet, airing of the rooms and also calls to take some exercise. All these precepts showed an astonishing modernity. Pour citer cet article Hetzel, Géraldine. - Lutte contre les épidémies : les prisonniers autrichiens à Troyes Fight against epidemics: Austrian prisoners in Troyes In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 475-484 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0475.pdf	475-484 Résumé
Chevallier, Jacques - Neidhardt, Jean-Christophe. - La destinée des bois de la Fabrique de 1543 The fate of the wood of the Fabrica of 1543 (PDF 326 Ko) La destinée des bois ayant servi à la gravure des illustrations de la Fabrique de 1543 est exceptionnelle. Perdus et retrouvés plusieurs fois, ils ont voyagé à travers l’Europe dans un état de conservation surprenant et ce pendant plus de quatre siècles. Confectionnés par les réputés graveurs sur bois de Venise, ils franchissent les Alpes pour rejoindre Bâle et l’imprimeur Joannes Oporinus. En 1583, Felix Platter utilise 48 bois de Vésale pour son propre traité d’anatomie. Les bois réapparaissent en 1706, à Augsbourg, chez l’imprimeur Andreas Maschenbauer, puis sont retrouvés par Von Wollter d’Ingolstadt : ils serviront à illustrer le traité d’anatomie de Leveling de 1781 et 1783. L’université d’Ingolstadt et les bois vont être transférés à Landshut lors de l’invasion napoléonienne, puis à Munich en 1826. En 1892, 147 bois sont retrouvés dans la bibliothèque, sont de nouveau oubliés, et, quarante ans plus tard, ce sont 230 bois qui sont découverts. Une ultime et exceptionnelle édition de l’impression de ces bois est réalisée en 1934 : icones anatomicae. La guerre met fin à cette épopée le 13 juillet 1944 par l’incendie de la bibliothèque : il ne reste donc plus aucun des précieux bois retrouvés des Fabriques ! Destiny of the wood blocks which have been used for engraving of illustrations of 1543 edition of the Fabrica is really outstanding. several times lost and found again, they were transported over Europe in a surprising conservation state, for more than four centuries. Made by the famous Venitian wood-cutters, the blocks cross the Alps to join up Basel in switzerland and Joannes Oporinus, the printer. Felix Platter uses 48 Vesalian wood-blocks for his own treaty in 1583. These blocks reappear in Augsburg in 1706, at the printer Andreas Maschenbauer’s; they are found again by Von Wollter from Ingolstadt: they are used to illustrate Leveling’s anatomy book in 1781 and 1783. Ingolstadt university and the blocks will be transferred to Landshut because of Napoleon’s war, then to Munich in 1826. But in 1892 147 blocks are found again in the library; aand are forgotten again. Forty years after, 230 blocks are discovered again! icones anatomicae represent the last and fabulous edition made in 1934. The second World War closes this epic with the library fire on July 13th 1944: none of these precious blocks remains today. Pour citer cet article Chevallier, Jacques - Neidhardt, Jean-Christophe. - La destinée des bois de la Fabrique de 1543 The fate of the wood of the Fabrica of 1543 In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 485-493 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0485.pdf	485-493 Résumé
Ségal, Alain. - L’exemplaire du De humani corporis fabrica d’Andreas Vesalius de la bibliothèque municipale de Reims The copy of De humani corporis fabrica of Andreas Vesalius of the municipal library of Reims (PDF 316 Ko) L’auteur présente le De humani corporis fabrica d’André Vésale de la Bibliothèque municipale de Reims (Rés G.G.27). L’exemplaire est une toute première édition pour laquelle il donne diverses preuves. L’exemplaire provient d’un don fait aux R. P. Minimes de Reims par un seigneur de Reims, Guillaume Le Vergeur, comte de Saint Souplet et grand bailli du Vermandois au XVIIème siècle. On a retrouvé d’autres “ex-dono” de sa provenance pour la bibliothèque du couvent ; ces Minimes ont inscrit son nom comme celui d’autres membres de sa famille comme bienfaiteur dans leur obituaire et leurs armes étaient aussi sur le fronton de l’église du couvent. On peut rencontrer le nom de cette famille champenoise illustre inscrit autrefois ainsi : De Vergeur ou de Vergeur puis vers le milieu du XVIIIème siècle on voit apparaître Le vergeur et l’un des hôtel restant du vieux Reims place du forum prendra ce nom de Le Vergeur. The author presents a copy of the De humani corporis fabrica by Andreas Vesalius ; this book is preserved in the department of rare books of the municipal Library in Reims. This copy is a first edition as the author gives positive proofs. This book results of a donation to the Minimes’s congregation of Reims by Seigneur Guillaume Le Vergeur, Count of Saint Souplet and Baillif of Vermandois in the 17th century. Guillaume Le Vergeur has also given other precious books to the monastery’s library and his name is inscribed on the register of obituaries and on the pediment of the Minimes’ Church. Pour citer cet article Ségal, Alain. - L’exemplaire du De humani corporis fabrica d’Andreas Vesalius de la bibliothèque municipale de Reims The copy of De humani corporis fabrica of Andreas Vesalius of the municipal library of Reims In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 495-502 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0495.pdf	495-502 Résumé
Portmann, Maria. - La réception de Vésale en Espagne et en Angleterre The reception of Vesalius in Spain and England (PDF 166 Ko) Ce travail discute de la représentation des planches tirées des traités de Vésale, de Valverde de Hamusco et de Casserio dans une série de portraits de médecins et d’hommes illustres durant les XVIème et XVIIème siècles afin de mieux comprendre la réception de la Fabrica en Espagne et en Angleterre. This paper discusses the depiction of engravings taken from Vesalius’s, Valverde de Hamusco’s and Casserio’s treatises in portraits during the 16th and the 17th centuries to understand better the reception of the Fabrica in Spain and England. Pour citer cet article Portmann, Maria. - La réception de Vésale en Espagne et en Angleterre The reception of Vesalius in Spain and England In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 503-512 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0503.pdf	503-512 Résumé
Bitbol-Hespériès, Annie. - De Vésale à Descartes : le coeur, la vie From Vesalius to Descartes: the heart, the life (PDF 116 Ko) À la fin de novembre 1629, Descartes, installé aux Pays-Bas, commence à étudier l’anatomie pour rédiger L’Homme. Il lit alors « Vezalius et les autres » et pratique des dissections. Le moment est marqué par l’influence croissante de Vésale, dont témoignent La leçon d’anatomie du Dr Tulp par Rembrandt et le Theatrum anatomicum de Caspar Bauhin. Descartes rejette la tradition médicale liée aux divisions de l’âme et énonce un principe de vie qui se définit par la chaleur du coeur, alimentée par la circulation du sang, récente découverte démontrée par William Harvey. At the end of 1629, Descartes, settled in the Lower Countries, began studying anatomy and performing dissections in order to write L’Homme (The Treatise on Man). He acknowledged his debt towards « Vezalius and the others ». In those years, in Europe, the influence of Vesalius was increasing, as shown by Rembrandt’s Anatomy of Dr Tulp and by the Theatrum anatomicum by Caspar Bauhin. Descartes rejected the divisions of the soul, then a common place in medical treatises, and he stated a principle of life defined by the heath in the heart linked to the new demonstration of the circulation of the blood by William Harvey. Pour citer cet article Bitbol-Hespériès, Annie. - De Vésale à Descartes : le coeur, la vie From Vesalius to Descartes: the heart, the life In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 513-522 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0513.pdf	513-522 Résumé
Gourevitch, Danielle. - Vésale et le bémol de Daremberg Vesalius and the flat of Daremberg (PDF 327 Ko) Qui était Charles Daremberg ? Pourquoi et comment s’intéressa-t-il à Vésale ? Et pourquoi, somme toute, le comprit-il mal ? Pourquoi mettons-nous avec lui un bémol à la clef ? Who was Charles Daremberg ? Why and how did he become interested in Vesalius ? Why was he unable to really understand his work ? Why did he tone down the general tune of praise ? Pour citer cet article Gourevitch, Danielle. - Vésale et le bémol de Daremberg Vesalius and the flat of Daremberg In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 523-536 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0523.pdf	523-536 Résumé
Choisy, Henri - Ségal, Alain. - Communication hors séance : De l’ergot de seigle au Médiator From ergot of rye to Mediator (PDF 68 Ko) Pour citer cet article Choisy, Henri - Ségal, Alain. - Communication hors séance : De l’ergot de seigle au Médiator From ergot of rye to Mediator In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 537-539 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0537.pdf	537-539
Analyses d'ouvrages (PDF 181 Ko) Pour citer cet article Analyses d'ouvrages In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 540-553 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0540.pdf	540-553
Tables alphabétiques du tome XLVIII, 2014 (PDF 141 Ko) Pour citer cet article Tables alphabétiques du tome XLVIII, 2014 In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 554-557 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0554.pdf	554-557
Instructions aux auteurs (PDF 125 Ko) Pour citer cet article Instructions aux auteurs In : Histoire des Sciences médicales, 2014, 48 (4), pp. 558-560 URL : http://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2014x048x004/HSMx2014x048x004x0558.pdf	558-560

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2014, Vol. 48 (4)