Texte : Thomas Bartholin
Historia anatomica
sur les lactifères thoraciques (1652)
chapitre xv
Note [1]
Cette introduction énonce l’un des points les plus importants de l’Historia anatomica : Jean Pecquet et les promoteurs de sa découverte n’avaient pas entièrement convaincu Thomas Bartholin ; même après avoir confirmé l’existence des lactifères thoraciques chez l’homme, il demeurait dans l’idée qu’une partie du chyle se rendait au foie pour y contribuer à la sanguification ; il empruntait pour ce faire des vaisseaux censés pénétrer dans le foie, mais Bartholin lui-même a montré l’année suivante (Vasa lymphatica, Copenhague et Paris, 1653, v. note [25], Nova Dissertatio de Jean Pecquet, expérience i) qu’il s’agissait de lymphatiques et non de chylifères, ce qui le détermina à réformer radicalement son jugement et à célébrer pour de bon les Funérailles du foie, en écrivant son épitaphe.
V. notes [10], Experimenta nova anatomica, chapitre i, pour la sentence d’Aristote sur la sanguification cardiaque, dans Les Parties des animaux (ive s. av. J.‑C.), et [31], Brevis Destructio, chapitre iv, pour celle de Galien sur la sanguification hépatique dans L’Utilité des parties du corps (iiie s. apr. J.‑C.).
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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