Note [18]
Aristoteles unicam venam numerat, quam magnam vocat, et cuius primum ortum a corde repetit. Medici duas agnoscunt, quas e iecore dispensant, quarum alteram cavam nominant, lateram portæ. Planum faciunt nostræ, nec numerum venarum recte adhuc initum vulgo, quarum tertium genus ipsæ sunt : et dari venas, quibus nulla prorsus intercedat cum corde societas, coniunctione, præter illam, quæ, ut cum principio, cum partibus omnibus, illis est communis.[Aristote ne compte qu’une veine, qu’il appelle grande et dont il attache l’origine dans le cœur. Les médecins en reconnaissent deux sortes qui viennent du foie, et qu’ils appellent cave et porte. Nos lactifères, bien qu’ils ne soient pas encore communément comptés parmi les veines, en établissent clairement une troisième sorte ; et il s’agit de veines qui n’ont absolument aucune relation ni liaison avec le cœur, hormis que, comme toutes les parties du corps, elles l’ont pour principe commun].
"Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron." est mis à disposition selon les termes de la
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