| Note [13] | |
Au sens physique d’absence de tout corps dans un espace, le vide faisait l’objet de vifs débats depuis l’Antiquité : Aristote l’avait tenu pour impossible, tandis qu’un siècle avant lui, Démocrite (v. note [6], lettre de Jacques Mentel à Jean Pecquet) avait postulé son existence au sein des plus petites parties de la matière (atomes). Blaise Pascal, Pierre Gassendi (v. note [6], Dissertatio anatomica, chapitre xii) et leurs contemporains démontraient expérimentalement que les aristotéliciens (comme René Descartes) avaient tort de postuler que « la Nature a horreur du vide » (v. note [1], Dissertatio anatomica, chapitre ix). |
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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Texte : Jean Pecquet Dissertatio anatomica de circulatione sanguinis et motu chyli (1651) Chapitre viii, note 13. Adresse permanente : https://numerabilis.u-paris.fr/editions-critiques/pecquet/?do=pg&let=0028&cln=13 (Consulté le 08/12/2025) |