Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre v, note 19.
Note [19]

Introduction des Thomæ Bartholini… Dubia anatomica, de lacteis thoracicis, a Ioanne Riolano resoluta : et demonstratum Hepatis funus immutare medendi methodum. Hepatis Funerati et Ressuscitati Vindiciæ [Doutes anatomiques de Thomas Bartholin {a}… sur les lactifères thoraciques résolus par Jean Riolan, qui démontre que les funérailles du foie changeraient la méthode pour remédier ; revanche du foie qu’on a enterré, mais que voici ressuscité], Opuscula nova anatomica, {b} première partie, page 71 :

Pudet me toties contentionis serram reciprocare in rebus vilibus exscindendis, de Venis Lacteis denuo altercari, vel potiùs de nugis rixari, nisi quod interdum nugæ seria ducunt ; nam dum in istis nugis Venarum lactearum examinandis et refellendis occupatus fui, tandem detexi, quod Veteres et Recentiores Anatomici quæsiere ; scilicet admirabiles et verissimas vniones, siue Synanastomoses Venarum Cauæ et Portæ, atque multorum morborum causas, antea Medicis indictas et ignotas aperui.

[J’ai honte de faire tant de fois aller et venir la scie de la discorde pour trancher de viles questions, en débattant à nouveau des veines lactées, ou plutôt en me querellant sur des sornettes, sinon que les sornettes provoquent parfois de sérieux soucis {c} car, tandis que j’étais occupé à examiner et à réfuter ces sornettes de veines lactées, j’ai enfin découvert ce qu’ont recherché les anatomistes, tant anciens que modernes, à savoir les admirables et parfaitement authentiques anastomoses qui unissent les réseaux veineux porte et cave, {d} et j’ai mis au jour les causes de nombreuses maladies jusqu’ici ignorées et inconnues {e} des médecins].


  1. Copenhague et Paris, 1653, v. note [26], lettre de Bartholin à Johann Daniel Horst (1655).

  2. Paris, 1653, v. note [2], épître dédicatoire de la Nova Dissertatio.

  3. Imitation d’Horace, L’Art poétique, vers 450‑452 :

    “ Cur ego amicum
    offendam in nugis ? ” Hæ nugæ seria ducent
    in mala derisum semel exceptumque sinistre
    .

    [« Pourquoi accablerais-je un ami de sornettes ? » Ces sornettes me vaudraient un jour de sérieux malheurs et un mauvais accuei].

  4. V. deuxième notule {f}, note [5], première Responsio de Riolan, 3e partie.

  5. Mise en exergue des deux adjectifs repris par Hyginus Thalassius, qui reprochait sans doute au premier, indictus, ses doubles sens contraires, « non dit » et « notoire ».

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre v, note 19.

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(Consulté le 07/12/2025)

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